Le Pentagone nie le retrait des forces américaines de la Syrie.

Le ministère américain de la Défense (le Pentagone) a confirmé que les récentes mouvements militaires des forces américaines en Syrie s'inscrivent dans le cadre d'une "redistribution normale", niant tout lien avec un retrait des territoires syriens.
Dans des déclarations rapportées par l'agence russe "Novosti": "Les États-Unis repositionnent périodiquement leurs forces en fonction des évolutions sur le terrain et des besoins opérationnels", ajoutant que ces mesures "reflètent la flexibilité de la stratégie de défense et sa capacité à s'adapter aux menaces émergentes".
Des rapports sur le terrain contredisent la version officielle
En revanche, des sources proches des "Forces démocratiques syriennes" (FDS) ont signalé le début de l'évacuation par l'armée américaine de la base "Al-Conico" dans la campagne de Deir ez-Zor à l'est, où deux grands convois comprenant plus de 200 véhicules militaires, dont des équipements lourds, ont été vus quittant le site ces derniers jours.
Les sources ont également noté la disparition du ballon d'observation de la base depuis plus d'une semaine, tandis que le dernier convoi américain se dirigeait vers Erbil dans la région du Kurdistan en Irak.
Une réduction possible des forces de 50%
Des sources américaines ont révélé à l'agence "Reuters" que Washington envisage de réduire de moitié le nombre de ses soldats en Syrie, limitant leur présence à environ un millier de militaires, dans le cadre d'une révision globale de sa stratégie dans la région.
Ces développements interviennent en même temps qu'un rapport du journal israélien "Yedioth Ahronoth" indiquant que des responsables américains ont informé leurs homologues israéliens de l'intention des États-Unis de procéder à un retrait progressif au cours des deux prochains mois.
Réactions israéliennes et mises en garde contre le vide sécuritaire
Les autorités de sécurité israéliennes ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences potentielles du retrait américain, notamment en ce qui concerne la possibilité pour la Turquie de renforcer sa présence dans des zones sensibles telles que l'aéroport de "T4" et la ville de Palmyre, considérées comme stratégiques pour la sécurité nationale israélienne.
Le ministère de la Défense israélien a averti qu'un vide américain pourrait inciter Ankara à étendre son influence dans le nord et l'est de la Syrie, notamment avec l'intensification de son rôle régional après la guerre civile syrienne.
Tensions turco-israéliennes malgré les efforts diplomatiques
Dans un contexte similaire, la capitale azérie "Bakou" a accueilli la semaine dernière des réunions techniques entre des représentants militaires turcs et israéliens pour discuter