Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Marwan Al-Halabi, a publié une décision importante visant les étudiants universitaires qui ont interrompu leurs études en raison des circonstances de la révolution depuis 2011, beaucoup d'entre eux ayant été éloignés des bancs d'école pendant longtemps.
La nouvelle décision ouvre la voie au retour de ces étudiants, leur permettant de passer les examens du deuxième semestre et de la session de rattrapage (pour ceux qui remplissent les conditions) pour l'année universitaire 2024-2025, dans la faculté où ils étaient inscrits avant leur interruption.
Le texte de la décision, diffusé dans les universités, stipule que les étudiants souhaitant revenir doivent fournir une déclaration écrite précisant leur situation universitaire actuelle, les matières qu'ils suivent et pour lesquelles ils souhaitent passer les examens, tout en respectant les conditions d'inscription dans la faculté d'origine.
La décision exige que la demande soit soumise de manière conditionnelle, c'est-à-dire que l'étudiant reprenne ses études sur la base de son engagement jusqu'à ce que sa situation universitaire soit officiellement examinée.
D'autre part, la décision stipule qu'aucun document ou certificat ne sera délivré aux étudiants indiquant leur situation universitaire ou la période d'interruption avant l'approbation officielle justifiant l'interruption et confirmant leur retour à l'université.
Cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts du ministère de l'Enseignement supérieur pour faciliter le retour des étudiants affectés par les événements antérieurs à leur parcours éducatif, et pour atténuer les effets négatifs de la longue période d'interruption sur leur avenir académique et professionnel.
Les étudiants et les professionnels de l'éducation espèrent que cette décision contribuera à ramener de nombreux étudiants à l'université, renforçant ainsi le mouvement éducatif et redonnant vie aux institutions académiques après des années d'arrêt.