Le Kremlin a nié hier, mardi, les accusations portées par Keith Kellogg, émissaire du président américain Donald Trump pour l'Ukraine, concernant le retard de la Russie dans les pourparlers de paix avec Kiev.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que Moscou avait respecté tous les accords conclus lors des négociations jusqu'à présent et que la Russie ne perturbait en aucun cas le déroulement des pourparlers.
Peskov a déclaré lors d'une conférence de presse : "Personne ne perturbe quoi que ce soit ici", soulignant que la Russie était reconnaissante à l'équipe de Trump pour son aide à faciliter les pourparlers.
Il a ajouté que Moscou soutenait la réalisation de ses objectifs par des moyens politiques et diplomatiques en parallèle avec l'opération militaire spéciale, et ne cherchait pas à prolonger la durée du conflit.
Peskov a souligné la nécessité de fixer une date pour le troisième tour de pourparlers entre les deux parties, tandis que Kellogg avait précédemment affirmé que la Russie tergiversait pour gagner du temps et intensifier les attaques contre des cibles civiles en Ukraine.
Ces déclarations interviennent alors que le conflit russo-ukrainien se poursuit et que les tensions augmentent quant à l'avenir des pourparlers de paix entre les deux parties.