L'armée israélienne annonce avoir mené une opération militaire dans le sud de la Syrie.
L'armée israélienne a mené dans la nuit de jeudi 3 avril une opération militaire d'envergure dans la région de Tasil, au sud de la Syrie, selon ce qu'a annoncé le porte-parole militaire Avichai Adraee, confirmant que l'opération a abouti à la saisie d'armes et à la destruction d'infrastructures qualifiées de "terroristes".
Adraee a précisé dans un communiqué officiel que des forces de la brigade 474 (Golan) ont mené l'opération de nuit, saisissant du matériel de combat et détruisant des installations appartenant à des groupes armés.
Il a également rapporté que des éléments armés ont ouvert le feu sur les troupes israéliennes pendant l'opération, qui ont riposté par des frappes terrestres et aériennes, entraînant la mort de plusieurs d'entre eux, sans faire de pertes du côté de l'armée israélienne.
Le porte-parole militaire a souligné que la présence d'armes et de menaces dans le sud de la Syrie constitue un danger direct pour la sécurité d'Israël, affirmant que son pays "ne tolérera pas" de telles menaces.
Simultanément à l'opération, la campagne de Daraa a connu des bombardements intensifs visant des zones dispersées autour de la ville de Nawa, du mont Al-Jumou et de la forêt de Jbeiliyeh, où des hélicoptères, des drones et de l'artillerie israélienne ont été utilisés, entraînant la mort d'au moins neuf civils et des dizaines de blessés, selon le groupe Ahrar Horan.
Les opérations de récupération des victimes se poursuivent dans la zone forestière d'où les forces israéliennes se sont retirées jeudi matin, avec des prévisions d'augmentation du nombre de victimes en raison de la poursuite des recherches de disparus et de la présence de cas critiques parmi les blessés à l'hôpital de Nawa.
Les frappes israéliennes ont suscité une large colère parmi les habitants de Nawa, qui les considèrent comme une attaque délibérée contre les jeunes de la région après qu'ils ont tenté de faire face à l'intrusion militaire dans la forêt de Tasil, bien qu'ils aient répondu à des appels à l'aide avant le déclenchement des affrontements.
