Dans une déclaration commune publiée lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays du Groupe des Sept ont appelé à la reprise des négociations nucléaires avec l'Iran, affirmant leur plein soutien à un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, récemment annoncé après une escalade militaire sans précédent dans la région.
La déclaration a exhorté les parties à revenir à la voie diplomatique afin de parvenir à un accord garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien et évitant toute escalade supplémentaire dans la région.
En revanche, le président américain Donald Trump a affirmé hier lundi qu'il n'avait rien proposé à l'Iran et qu'il n'y avait aucun contact entre les deux parties.
Il a réitéré que les États-Unis étaient "complètement méfiants" à l'égard des installations nucléaires iraniennes, laissant entendre précédemment, dimanche, la possibilité de lever les sanctions contre l'Iran si elle manifestait de bonnes intentions.
Lors d'une interview avec la chaîne de télévision américaine "Fox News", il a déclaré que l'Iran ne songeait pas actuellement à relancer son programme nucléaire, ajoutant qu'elle était "très épuisée" et soulignant qu'elle n'avait "pas le temps de transférer de l'uranium avant les frappes américaines".
Depuis le 13 juin dernier, des affrontements sans précédent ont éclaté entre Israël et l'Iran, se poursuivant pendant douze jours et entraînant une intervention directe américaine dans le conflit.
Les États-Unis ont mené des raids et des attaques contre trois installations nucléaires iraniennes samedi soir dernier, visant les installations de Fordo, Natanz et Ispahan.
Téhéran a riposté plus tard en ciblant des bases militaires américaines au Qatar et en Irak, sans faire de victimes.
Quelques heures plus tard, Trump a annoncé soudainement un cessez-le-feu entre les deux parties.