L'Union européenne décide de lever complètement les sanctions économiques contre la Syrie.

L'Union européenne a officiellement approuvé la levée des sanctions économiques imposées à la Syrie, selon l'agence "AFP" et des médias allemands.
La décision a été prise lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union à Bruxelles ce mardi, après des mois de délibérations.
Kayla Kalas, responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, s'est dite optimiste quant à la possibilité de parvenir à cet accord, déclarant avant la réunion : "Nous travaillons à la levée des sanctions sur la Syrie depuis le début de l'année, nous voulons que la vie reprenne en Syrie et donner à son peuple une chance de sauver le pays".
Reuters a également rapporté qu'elle a confirmé que l'objectif est "de créer des emplois et des moyens de subsistance pour le peuple syrien afin de rendre le pays plus stable".
Des responsables européens ont souligné que la décision inclut la levée des sanctions économiques tout en maintenant d'autres sanctions visant le régime d'Assad et des individus accusés de violations des droits de l'homme.
Cette décision fait suite à la suspension partielle des sanctions le 24 février dernier, qui concernait les secteurs bancaire, énergétique et des transports.
Kalas avait précédemment proposé un assouplissement supplémentaire permettant le financement de ministères syriens, notamment la Défense et l'Intérieur, dans les domaines de la reconstruction, de la lutte contre le terrorisme et de l'immigration.
Selon un document européen daté du 14 mai, consulté par Reuters, les États membres auront le pouvoir de soutenir la coopération avec les ministères syriens dans des secteurs spécifiques, dans le cadre d'une "approche plus flexible pour traiter la situation syrienne".
Il convient de noter que l'Union européenne avait déjà assoupli certaines restrictions, notamment dans les domaines de l'énergie, des transports et de la reconstruction, tandis que certains pays continuent de faire pression pour plus de facilités afin de stimuler "la transition en Syrie".