"Les hommes de dignité" insistent pour conserver les armes malgré l'accord avec Damas.

Au nom de Basem Abu Fakhr, porte-parole du mouvement "Hommes de dignité", le mouvement a confirmé son refus de remettre ses armes à l'État syrien à l'heure actuelle, qualifiant toute démarche en ce sens de "suicide", soulignant que les armes ne sont utilisées que pour se défendre, et non comme une menace pour quiconque.
Cela a été déclaré lors d'une interview avec la chaîne "Al-Arabiya/Al-Hadath" le lundi 5 mai, où Abu Fakhr a indiqué que le mouvement souhaite s'intégrer dans l'armée syrienne, mais "dans un cadre incluant le ministère de la Défense", notant la présence de "parties tentant de contrecarrer le récent accord entre les chefs de la communauté druze et les autorités syriennes".
Dans un contexte similaire, la question de la remise des armes reste un point de discorde malgré l'annonce du début de la mise en œuvre de l'accord entre les chefs de la région de Soueïda et le gouvernement.
Le gouverneur de Soueïda, Moustafa al-Bakour, a confirmé dimanche que les chefs prendront en charge "le contrôle des armes échappées", considérant qu'il est "extrêmement important" que cela reste entre les mains de l'État.
De son côté, Abu Fakhr a précisé que la question de la remise des armes "concerne le ministère de la Défense", mais n'a pas encore été tranchée entre toutes les parties, soulignant que les armes du mouvement sont destinées uniquement à "protéger la terre et la dignité".
Il a également ajouté que les "Hommes de dignité" ne s'opposent pas à l'organisation du port d'armes, à condition qu'il reste "sous le contrôle local dans les limites administratives de Soueïda", reconnaissant que la question "reste en suspens sans accord final".