La Commission de la paix civile commente le crime du village "Harf Bnamera" à Tartous.

Le membre du comité supérieur pour la paix civile, "Anas Airot", a déclaré que "les personnes impliquées dans l'incident de l'exécution de civils dans le village de 'Harf Bnamra' dans la campagne de la province de Tartous ont été référées à la justice pour poursuivre les enquêtes".
Il a précisé, lors de ses condoléances aux familles des victimes dans le village, selon les pages officielles de la "province de Tartous", que "le comité attend les résultats de l'enquête pour examiner les motivations du meurtre qui sape les efforts de paix civile. Nous condamnons ce meurtre et cette agression, qui ne correspondent ni à notre religion, ni à notre éthique, ni à notre éducation".
Il a exprimé son refus d'utiliser le terme "minorités", ajoutant lors de son discours : "Tant que nous sommes sous le toit de l'État et de la loi, chacun est responsable, chacun est comptable et tous sont égaux devant cette loi, il n'y a pas de différence entre un fils d'une communauté et un fils d'une autre".
Il a souligné que "travailler pour la paix civile ne signifie pas ignorer le meurtrier et le criminel, ni pardonner, ni contourner la justice, mais la paix civile consiste à désamorcer la sectarisation et à étouffer les semences de la discorde".
Il a réaffirmé le refus du comité des actes de violence sectaire et sur "la protection des biens, des vies et des honneurs".
Le responsable de la sécurité dans la région de Baniyas a révélé, lors d'un enregistrement vidéo, de nouveaux détails sur l'incident de l'exécution de 6 civils du village.
Il est à noter qu'en vertu de ce que des témoins oculaires ont confirmé, deux personnes en tenue militaire ont ouvert le feu sur un rassemblement de villageois avant de s'enfuir vers la région voisine de "Dissena".