L'Instance centrale de contrôle et d'inspection entame une restructuration complète pour renforcer l'intégrité et lutter contre la corruption.

L'ingénieur Amer Al-Ali, président de l'Autorité centrale de contrôle et d'inspection, a annoncé le début des étapes pratiques de la restructuration de l'autorité et de la révision du cadre juridique régissant son fonctionnement, en conformité avec la vision du leadership et les objectifs de développement organisationnel.
Dans une déclaration exclusive à l'agence SANA, Al-Ali a affirmé que "les institutions gouvernementales ont hérité d'importants défis structurels du régime précédent, en raison de la corruption généralisée et de la gestion désorganisée", soulignant que "la corruption politique et sécuritaire était l'une des formes les plus dangereuses de corruption lors de la période précédente, qui s'est terminée par la chute du régime précédent qui limitait la liberté et les droits du peuple syrien".
Le président de l'autorité a révélé un plan pour adopter l'automatisation dans les processus de contrôle pour garantir l'efficacité et la précision, en mettant l'accent sur la coopération avec les autorités publiques pour l'application de la loi et le renforcement des politiques adoptées par les institutions de l'État.
Il a ajouté : "Nous travaillons à renforcer le contrôle institutionnel, à améliorer la qualité de la performance administrative et des services fournis aux citoyens, tout en nous engageant fermement à lutter contre la corruption administrative et financière à travers des mesures claires qui respectent la transparence et les normes professionnelles".
Al-Ali a souligné que l'autorité, en collaboration avec d'autres institutions et avec le soutien du leadership, contribue à "bâtir un État basé sur l'intégrité et la transparence, répondant aux aspirations du peuple syrien", précisant que la priorité est donnée à "traiter les lacunes et protéger les finances publiques, pour garantir leur utilisation au profit de la société".
Il a conclu sa déclaration en soulignant que "le peuple syrien, qui a souffert des années d'injustice, mérite des services et des droits complets fournis par des institutions intègres", s'engageant à "travailler avec eux pour protéger leurs droits légaux et renforcer la confiance dans les institutions de l'État".