Dans une étape cruciale vers l'avenir de Gaza, le sommet arabe a souligné dans sa déclaration finale que l'administration du territoire intérimaire travaillera sous la supervision du gouvernement légitime palestinien, en confirmant que la seule arme autorisée est l'arme légale.
Les dirigeants arabes ont également exprimé leur soutien total aux efforts palestiniens pour gérer Gaza, accueillant favorablement la formation d'un comité spécial à cet effet, tout en soulignant que la réalisation d'une paix juste et globale est le seul choix stratégique, et doit garantir l'établissement d'un État palestinien indépendant et souverain sur la base de la solution à deux États.
Le sommet a vivement mis en garde contre toute tentative de déplacement des Palestiniens de leurs terres, considérant que tout mouvement dans cette direction déclencherait de nouveaux conflits et détruirait les chances de paix.
Il a également condamné les politiques israéliennes visant à exercer des pressions sur les Palestiniens par le biais de la faim et d'attaques délibérées pour les contraindre à quitter leur patrie.
Le sommet a approuvé un ambitieux plan égyptien de reconstruction de Gaza d'une valeur de 53 milliards de dollars sur cinq ans, comprenant deux phases axées sur l'aide humanitaire d'urgence, la reconstruction et le développement économique durable, tout en appelant à la tenue rapide d'une conférence internationale de soutien à la reconstruction, et exhortant la communauté internationale à fournir un financement nécessaire de manière urgente.
Le sommet a également appelé le Conseil de sécurité à déployer des forces internationales pour maintenir la paix à Gaza et en Cisjordanie, considérant cela comme une étape nécessaire pour atteindre la stabilité.
Il a souligné la nécessité de mettre fin à l'agression israélienne, y compris les colonies et la destruction des maisons, en soutenant pleinement l'initiative internationale menée par l'Arabie saoudite et la France pour organiser une conférence en juin prochain à New York pour mettre en œuvre la solution à deux États.
Dans une démarche visant à renforcer la transparence et à garantir que l'aide parvienne à ceux qui en ont besoin, le sommet a recommandé la création d'un fonds de crédit pour gérer les engagements financiers liés à la reconstruction de Gaza, tout en confirmant son soutien continu au maintien des activités de l'UNRWA et en rejetant toute tentative de la résoudre ou de réduire son rôle.
Ces actions interviennent dans un contexte de rejet arabe catégorique d'un plan américain qui a suscité une indignation mondiale, incluant une proposition de faire de Gaza la "Riviera du Moyen-Orient" en déplaçant sa population vers l'Égypte et la Jordanie.
Avec l'intensification de ses efforts ces dernières semaines, Le Caire semble occuper une position de leadership, offrant une alternative pratique pour reconstruire Gaza sans porter atteinte aux droits de ses habitants.
Avec ces décisions, le sommet arabe a tracé une feuille de route claire pour l'avenir de Gaza, entre reconstruction, garantie de la stabilité et attachement au droit palestinien à un État indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est.