"Le Conseil atlantique": "Israël" se trompe dans son estimation du sud de la Syrie et son plan de division pourrait se retourner contre elle.

Un rapport publié par le "Conseil atlantique" indique que "Israël adopte un discours hostile envers le nouveau gouvernement syrien, où le Premier ministre de l'occupation, Benjamin Netanyahu, a qualifié le gouvernement syrien de gouvernement islamiste soutenu par la Turquie, et a demandé le désarmement dans le sud de la Syrie, empêchant les forces gouvernementales de se déployer au sud de Damas, prétendant protéger la communauté druze".
Le rapport estime que "Israël traite de manière sélective avec certaines factions druzes à Soueïda et ignore la majorité sunnite à Deraa et Quneitra, sa stratégie étant de maintenir la Syrie en tant qu'État faible divisé sur des bases ethniques et confessionnelles, ce qui constitue un précédent qui pourrait pousser d'autres composantes à réclamer des zones d'autonomie".
Malgré la cohérence de ce scénario avec la "doctrine de l'alliance avec les minorités" historiquement adoptée par Israël, le rapport du "Conseil atlantique" met en garde contre le fait que "la division de la Syrie pourrait conduire à la répétition des modèles de l'Irak et du Liban, avec la propagation des ingérences étrangères et des divisions internes".
Ce affaiblissement à Damas offrira à l'Iran l'opportunité d'étendre son influence, et aux organisations djihadistes de restructurer leurs rangs, transformant le sud de la Syrie en un champ de chaos au lieu d'une zone tampon.
Il convient de noter que le gouvernement syrien cherche à intégrer ces factions dans l'armée, tandis que ses dirigeants préfèrent maintenir une certaine indépendance jusqu'à l'organisation d'élections dans le pays et l'adoption d'une nouvelle constitution.