Les négociations de Gaza suspendues temporairement avec possibilité de reprise prochaine.. et le Hamas expose ses conditions

Bashar Bahbah, président du Comité des Arabes américains et participant aux négociations de Doha, a annoncé que les pourparlers entre le Hamas et Israël n'avaient pas échoué, mais avaient été suspendus temporairement, avec la possibilité de reprendre la semaine prochaine. Selon Al-Arabiya, Bahbah a souligné la nécessité pour le Hamas de faire preuve d'une plus grande flexibilité en présentant publiquement une "nouvelle proposition logique", confirmant que la possibilité d'un accord reste ouverte, surtout que les divergences concernant le déploiement des forces israéliennes à Gaza "ne dépassent pas quelques dizaines de mètres".
D'autre part, un dirigeant éminent du Hamas a informé la chaîne américaine "CNN" que les négociations continuent de rencontrer des obstacles dans deux dossiers principaux : l'échange de prisonniers et le mécanisme de retrait des forces israéliennes. Il a expliqué que le Hamas avait présenté ses propositions aux médiateurs qataris et américains avant le retrait des parties des pourparlers, ce qui a conduit à des accusations de "réticence" contre le mouvement.
Plus en détail, le Hamas a demandé la libération de 2200 prisonniers palestiniens, dont 200 condamnés à la prison à vie et 2000 autres de la bande de Gaza, en échange de la libération de 10 Israéliens détenus en vie. Ses conditions incluaient également la remise des corps de 10 Palestiniens et de 50 prisonniers de Gaza pour chaque soldat israélien tué, en plus de la libération de femmes et d'enfants de moins de 18 ans.
Quant au retrait militaire, le mouvement a proposé un retrait progressif des forces israéliennes de différentes zones de Gaza, sur une distance variant entre 700 et 1200 mètres en fonction de l'emplacement, avec un retrait complet de la zone frontalière de Philadelphie dans les 50 jours.
En réponse à ces demandes, Israël a accusé le Hamas de "revenir sur ses engagements", tandis que l'Égypte et le Qatar ont confirmé la poursuite des efforts de médiation avec le soutien américain. Cependant, les déclarations américaines étaient contradictoires ; alors que la Maison Blanche appelait à poursuivre le dialogue, le président Trump a menacé de "mettre fin à la mission et d'éliminer le Hamas", suscitant des doutes sur la sincérité du processus de négociation.