Décès du chanteur de la révolution syrienne Qassem Al-Jamous suite à un tragique accident de la route.

Le chanteur et activiste syrien Qassem Al-Jamous, connu sous les surnoms "Abou Watan" et "Sada Houran", est décédé le lundi 3 mars 2025, suite à un tragique accident de la route sur la route de Dimas alors qu'il rentrait de Bloudan à Damas.

Al-Jamous a été transporté à l'hôpital Al-Razi dans la capitale Damas, où il a succombé à ses blessures graves en unité de soins intensifs.

Les Syriens ont rendu hommage au chanteur défunt sur les réseaux sociaux, exprimant leur tristesse pour la perte de l'une des voix révolutionnaires les plus marquantes qui a inspiré la rue syrienne durant les années de la révolution.

Qassem Al-Jamous, originaire de la ville de Dael dans la province de Daraa, était l'un des chanteurs les plus en vue ayant joué un rôle central dans le mouvement populaire depuis le début de la révolution syrienne, menant les manifestations avec sa voix puissante et enflammant l'enthousiasme des manifestants.

Après la prise de contrôle de la ville de Daraa par le régime précédent, Al-Jamous s'est installé à Idlib, où il a poursuivi son activité révolutionnaire et participé aux manifestations, consacrant sa voix à transmettre les souffrances des Syriens à travers des chants et des manifestations, demeurant une figure emblématique dans l'âme de la révolution jusqu'à sa mort.

Parmi ses œuvres les plus notables, l'hymne "Nous jurons par Dieu", qu'il a interprété à l'occasion de l'anniversaire de la révolution syrienne, ainsi que d'autres chants ayant suscité une large réaction comme "Dieu est grand, ô pays" et "Que la paix de Dieu soit sur Idlib", où il exprimait son profond attachement à la ville d'Idlib, qui était un refuge pour lui.

Plusieurs activistes de la révolution syrienne lui ont rendu hommage, comme Obeida Ghadban qui a écrit : "Un pays martyr et beau, ô Abou Watan... Que Dieu ait pitié de lui et lui accorde Sa satisfaction, et pour nous, après toi, la voix mélodieuse et la profonde rauque de notre révolution et de nos longues journées".

Hassan Al-Dughaim a également écrit : "Nos sincères condoléances au peuple syrien pour la perte de l'un des fils de la révolution, porteur de la voix puissante et de la gorge criant les rêves et les espoirs des Syriens".