Le Conseil national kurde en Syrie refuse de participer à la déclaration du nouveau gouvernement.

"Faisal Youssef", porte-parole du Conseil national kurde en Syrie, a confirmé que le Conseil ne participera pas à la cérémonie de déclaration du gouvernement de transition prévue pour le samedi 29 mars, malgré avoir reçu une invitation officielle.
Ces déclarations ont été faites par Youssef à la chaîne "WELAT TV" le jeudi 27 mars, expliquant que la décision de ne pas participer est due au manque de communication de la nouvelle administration avec le Conseil concernant la formation du gouvernement ou la consultation à ce sujet.
Il a ajouté : "Nous ne voyons aucun intérêt à assister à la cérémonie, notre priorité étant de réaliser les revendications du peuple kurde et de garantir ses droits, et non pas simplement une participation symbolique".
Youssef a souligné que "les forces politiques kurdes sont les représentants légitimes et les défenseurs du peuple kurde et de ses droits, et il n'y a aucun intérêt pour nous à participer à la cérémonie de déclaration autant que nous nous soucions de répondre aux demandes de notre peuple".
Concernant les rumeurs sur la présence de ministres kurdes dans le gouvernement de transition, le porte-parole a précisé que le Conseil national kurde n'a pas été invité à participer à la formation et qu'aucune discussion n'a eu lieu sur les critères d'adhésion de tout parti kurde.
Youssef a souligné que les politiques de la nouvelle administration envers le peuple kurde et les parties politiques kurdes "ont sapé toute base de coopération commune", rendant la participation au gouvernement non pertinente sans garantir une représentation réelle des revendications kurdes.
En ce qui concerne la position kurde sur la composition du gouvernement, Youssef a déclaré : "Ce qui importe au peuple kurde, c'est d'être représenté de manière authentique et de défendre ses droits, et non pas simplement la présence de noms kurdes dans le gouvernement comme c'était le cas sous l'ancien régime".
Il a ajouté : "Les représentants kurdes au gouvernement doivent être dignes de confiance, et la nouvelle administration doit garantir leurs droits en tant que composante essentielle de la Syrie".
En ce qui concerne l'accord kurde, Youssef a souligné que le Conseil national kurde est engagé dans ses principes depuis le début, cherchant à réaliser l'unité et la position commune des Kurdes. Il a déclaré : "Depuis que nous avons entamé nos discussions avec le Parti de l' (PYD) sous l'égide des Américains, nous soutenons l'unité de la position kurde et la vision commune, et nous avons essayé d'accomplir beaucoup en 2020 mais cela n'a pas abouti en raison d'autres parties".
Il a ajouté : "Aujourd'hui, après la chute du régime et le retour du dialogue kurdo-kurde sous l'égide du président Massoud Barzani, nous avons pu réaliser des avancées positives et progresser vers un accord, et nous attendons que l'autre partie nous informe de son accord sur une vision unifiée pour avancer ensemble vers des discussions communes et déclar