Le décès de la célèbre artiste syrienne Fadwa Mohsen, à l'âge de 84 ans, a été annoncé par le Syndicat des artistes syriens sur sa page officielle Facebook, une nouvelle qui a attristé le milieu artistique syrien et arabe.
Son fils, l'artiste Hami Al-Bakkar, l'a également pleurée sur son compte Instagram, en disant : "Ma mère est entre les mains de Dieu... Que Dieu ait pitié de toi, ma mère... Tu es partie vers le plus Miséricordieux des miséricordieux."
Née à Deir ez-Zor, la défunte a laissé son empreinte dans le monde de la dramaturgie syrienne, excellant dans les rôles sociaux, historiques et comiques, et se distinguant par sa capacité à incarner des personnages avec des accents variés.
Parmi ses rôles les plus célèbres, on trouve le personnage de "Oum Ibrahim" dans la série "Bab Al-Hara", qu'elle a interprété dans plusieurs saisons, devenant ainsi l'une des figures marquantes dans la mémoire du public.
Parmi ses œuvres les plus remarquables :
"Ma Malakt Aymanakum", "Qoloub Saghira", "Abnaa Al-Qahr", "Sarkhat Rouh", "Darb Al-Taban", "Al-Ikhwah Partie 2", "Awdat Ghuwar Al-Asdiqa", "Tal Al-Louz", "Al-Ababid", "Kawabis Muntasif Al-Layl", "Al-Shareed", "Al-Dakhila", "Sariq Lil-Zawaj", "Baqa'ya Suwar", "Domou' Al-Asayil", "Al-Thaaban", "Al-Rabi' Al-Musafir", "Tilka Al-Ayyam", "Mouzayyak" et d'autres œuvres qui ont marqué la scène artistique.
Quant au cinéma, elle a participé à des films tels que :
"Rad Al-Qada: Sijn Halab" (2016), et "Amina" (2018), et a brillé sur les planches théâtrales dans des classiques tels que "Roi Lear" et "Al-Zeer Salem" dans les années 70 et 80.
Fadwa Mohsen nous a quittés, mais son héritage artistique restera présent dans la mémoire de l'art arabe, une voix, une performance et une présence que les amoureux, les collègues artistes et les spectateurs chériront à jamais.