La présidence syrienne a nié la véracité des déclarations de l'ancien ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, concernant des réunions privées avec le président Ahmed Charaa à Idleb, affirmant que ce qui a été publié ne reflète pas la réalité des faits.
Une source officielle a précisé que les réunions mentionnées par Ford n'étaient qu'une partie de réunions générales étendues, auxquelles ont participé des centaines de délégations, consacrées à la présentation de l'expérience administrative et organisationnelle d'Idleb, sans aucun caractère particulier ou politique.
La source a mentionné que l'ambassadeur Ford faisait partie d'une délégation d'une organisation britannique d'études et de recherches, et n'avait aucune fonction officielle lors de cette visite.
Il a ajouté que les réunions tenues visaient à échanger des expériences et à écouter une présentation détaillée de l'expérience d'Idleb, sans inclure de dialogues bilatéraux ou privés avec Charaa comme l'a affirmé Ford.
En revanche, Ford a mentionné lors d'une conférence au Council on Foreign Relations le 5 mai courant, deux réunions privées qu'il aurait eues avec Charaa en 2023, indiquant qu'ils avaient discuté des questions relatives à l'administration locale et aux défis dans le nord-ouest de la Syrie.
Il a également décrit Charaa comme devenant plus pragmatique, parlant de ses intentions d'organiser des élections futures et de son appel aux Juifs syro-américains à visiter Damas, ce que Ford a interprété comme un changement dans l'approche de Charaa par rapport à son passé.
Cependant, la source syrienne a souligné que ce récit n'a aucun lien avec la réalité, et que les réunions se sont déroulées dans le cadre ouvert de visites périodiques organisées par des organisations de recherche et des droits de l'homme de plusieurs pays, sans aucun arrangement spécial ou contenu politique.