Soudan du Sud : accusations de meurtre et de trahison contre Riek Machar au milieu de la montée des tensions politiques

Le ministre a précisé, lors d'une conférence de presse, que les accusations concernaient également sept autres responsables, dont l'ancien ministre du Pétrole, Puot Kang Chol, en soulignant que les attaques étaient attribuées à la milice "Armée blanche", qui serait liée à une branche militaire de Machar.
Machar est actuellement placé en résidence surveillée depuis mars, dans un contexte de pressions politiques et juridiques croissantes, au milieu des craintes que ces développements ne perturbent l'accord de paix fragile qui a mis fin à la guerre civile entre ses forces d'opposition et les forces loyales au président Salva Kiir, une guerre qui a coûté la vie à environ 400 000 personnes entre 2013 et 2018.
Ces accusations surviennent à un moment sensible, alors que le pays se prépare à des élections générales, au milieu d'appels internationaux à garantir justice et responsabilité, et à éviter un retour à la violence politique.