Des sources révèlent le plan "israélien" pour le sud syrien.

Des sources bien informées ont indiqué qu'"Israël tente de convaincre la minorité druze de l'aider à inciter les Druzes syriens à rejeter le nouveau gouvernement".
Il a également été signalé qu'Israël prétend qu'il dépensera plus d'un milliard de dollars pour aider les Druzes, selon ce qu'a rapporté le journal "Wall Street Journal".
Démilitarisé
De plus, il a été rapporté que "le côté israélien travaille à convaincre les puissances mondiales de soutenir l'adoption par Damas d'un système fédéral de régions ethniques indépendantes, tout en rendant les zones frontalières sud démilitarisées".
Par ailleurs, les sources ont déclaré que "Tel Aviv considère les transformations politiques en Syrie comme une menace croissante pour elle, c'est pourquoi elle s'efforce de convaincre les Druzes syriens de rejeter le nouveau gouvernement à travers un plan de dépenses dépassant un milliard de dollars".
Il a également été affirmé que certains membres de la communauté druze en Syrie ont exprimé leurs craintes concernant le nouveau régime, tandis que d'autres ont exprimé leur soutien à Israël et ont appelé à la séparation de leur communauté de Damas.
Il est à noter que "de nombreuses manifestations populaires ont récemment eu lieu dans des régions druzes, dénonçant les plans israéliens, et les dirigeants de la communauté druze ont affirmé leur attachement à l'unité de la Syrie".
La semaine dernière, Netanyahu a confirmé l'engagement de son gouvernement à protéger la minorité druze, ce qui a déclenché une vague de manifestations dans plusieurs régions du sud syrien, dénonçant ces interventions.
Le cheikh de la communauté des monothéistes en Syrie, Hikmat al-Hajri, a également affirmé à plusieurs reprises que leur projet est national syrien, insistant sur l'unité du pays, tant sur le plan territorial que populaire.
Depuis la chute du régime de l'ancien président syrien Bachar al-Assad le 8 décembre dernier, l'armée israélienne a pénétré dans la zone tampon (dans plus de 10 sites) des hauteurs du Golan occupé, qui sépare les zones sous contrôle israélien et syrien depuis 1974.
Ses forces se sont rapidement déployées par la suite dans plusieurs zones et points autour de cette région.
Elle a également pris le contrôle du côté est du mont Hermon, tandis que Netanyahu a prétendu que cette mesure est défensive et vise à contenir les menaces potentielles pour son pays du côté syrien.