En parallèle de leurs funérailles.. Les Houthis annoncent l'identité de 12 de leurs dirigeants tués dans une frappe israélienne à Sanaa

Le groupe Houthi a enterré, ce lundi 1er septembre, dans la capitale yéménite Sanaa, 12 des hauts responsables de son gouvernement non reconnu au niveau international, qui ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes visant une réunion qui s'est tenue jeudi dernier.
Les funérailles ont eu lieu quatre jours après un silence sur l'identité des victimes, le groupe ayant annoncé pour la première fois ce lundi l'identité de 11 responsables tués aux côtés du Premier ministre Ahmed al-Rahwi, après une période de déni et de censure médiatique concernant l'incident.
Selon la liste annoncée par les médias affiliés aux Houthis, les victimes de la frappe israélienne sont :
§ Ahmed al-Rahwi : Premier ministre.
§ Mujahid Ahmed Abdullah Ali : Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme.
§ Moein Hashim Ahmed Al-Muhagari : Ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Investissement.
§ Radwan Ali Ali Al-Ruba'i : Ministre de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources en Eau.
§ Jamal Ahmed Ali Amer : Ministre des Affaires étrangères et des Émigrés.
§ Ali Saif Mohammed Hassan : Ministre de l'Électricité, de l'Énergie et de l'Eau.
§ Ali Qassem Hussein Al-Yafai : Ministre de la Culture et du Tourisme.
§ Samir Mohammed Ahmed Bajalah : Ministre des Affaires sociales et du Travail.
§ Hashim Ahmed Abdulrahman Sharaf al-Din : Ministre de l'Information.
§ Mohammed Ali Ahmed Al-Mawlid : Ministre de la Jeunesse et des Sports.
§ Mohammed Qassem Al-Kabsi : Directeur du Bureau de la Présidence du Conseil des ministres.
§ Zahid Mohammed Al-Amadi : Secrétaire du Conseil des ministres.
Le cortège funéraire est parti de la place Al-Sabeen en présence massive des dirigeants politiques et militaires du groupe, et une prière a été faite sur les corps au sein de la mosquée Al-Saleh avant leur transport en cortège collectif vers un cimetière voisin.
Le chef par intérim du gouvernement, Mohammed Muftah, a déclaré lors d'un discours commémoratif que “l'opération d'assassinat ne découragera pas la volonté du groupe”, et qu'elle sera un carburant pour la confrontation continue avec Israël.
Il convient de noter que le groupe n'a pas déclaré de deuil pour la mort de son Premier ministre et de la plupart de ses ministres, contrairement à ce qu'il avait fait précédemment après la mort du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, d'Ismail Haniyeh, président du bureau politique du Hamas, et du président iranien Ebrahim Raisi.