Signature d'un important accord entre l'Ukraine et une société américaine pour la production de drones en 2025

Dans une nouvelle initiative visant à renforcer les capacités de défense de l'Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé hier, jeudi 3 juillet, la signature d'un accord avec la société américaine "Swift Bead" pour produire des centaines de milliers de drones au cours de l'année en cours.

Lors de sa visite au Danemark, Zelensky a expliqué sur ses réseaux sociaux que les drones fournis seraient polyvalents, incluant "des drones d'interception pour détruire les drones ennemis et leurs missiles, des drones quadrirotors pour la reconnaissance et la modification des tirs, ainsi que des drones d'attaque à longue portée".

Il a conclu en affirmant que "plus de ces capacités seront bientôt disponibles".

Cette annonce intervient à un moment où la relation américano-ukrainienne a connu des fluctuations dans le soutien militaire, le Pentagone ayant révélé mercredi des changements dans sa politique d'envoi d'armes en Ukraine.

Le porte-parole du Pentagone, Sean Barnell, a déclaré que l'administration du précédent président Joe Biden envoyait des armes et des munitions en quantités massives à l'Ukraine "sans même tenir compte des stocks disponibles", soulignant que cela avait changé avec l'actuel président Donald Trump, qui mettait en priorité la protection des intérêts des États-Unis.

Barnell a ajouté que le Département de la Défense américain effectuait actuellement un examen minutieux de son stock militaire disponible, précisant qu'une partie de ce travail consistait à fournir des rapports au président pour évaluer la quantité de munitions disponibles et les endroits où les envoyer.

Le journal "Politico" a rapporté mardi, citant des sources bien informées, que le Pentagone avait suspendu certaines livraisons de missiles de défense aérienne et de munitions précises à l'Ukraine en raison de craintes de baisse des stocks américains.

Et selon l'Agence France-Presse, la Maison Blanche a confirmé la suspension de l'envoi de certaines cargaisons d'armes, dont des missiles de défense aérienne, dans une démarche clairement destinée à placer les intérêts des États-Unis en premier plan.

La porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, a souligné que "cette décision faisait suite à un examen approfondi du Département de la Défense sur l'aide militaire fournie par les États-Unis à d'autres pays à travers le monde", tout en confirmant que "la puissance de l'armée américaine reste incontestée".