Baisse abrupte des prix du pétrole en raison des attentes d'un accord nucléaire entre l'Iran et les États-Unis et de l'augmentation des stocks.

Les prix du pétrole ont connu une baisse notable lors des transactions de ce jeudi 15 mai, les contrats à terme du Brent chutant de 2,5% pour s'établir à 64,44 dollars le baril, tandis que le brut américain a baissé de 2,6% pour atteindre 61,51 dollars le baril.
Cette baisse intervient dans un contexte de prévisions concernant la possibilité d'un accord nucléaire entre les États-Unis et l'Iran, ce qui pourrait augmenter l'offre mondiale de pétrole. À ce sujet, la chaîne "NBC News" a cité un responsable iranien déclarant : "Téhéran est prêt à accepter un accord avec l'Amérique en échange de la levée des sanctions économiques."
D'autre part, les données de l'Administration américaine de l'information sur l'énergie ont révélé une hausse inattendue des stocks de brut de 3,5 millions de barils la semaine dernière, atteignant 441,8 millions de barils, à l'opposé des attentes des analystes qui prévoyaient une baisse de 1,1 million de barils, selon un sondage de "Reuters".
L'Arabie saoudite a exprimé son soutien aux pourparlers nucléaires entre Washington et Téhéran, le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, ayant déclaré mercredi : "Soutien total du Royaume aux pourparlers nucléaires entre l'Amérique et l'Iran", exprimant son espoir de "réaliser des résultats positifs".
Dans un contexte similaire, le Trésor américain a imposé mercredi de nouvelles sanctions ciblant les efforts iraniens de fabrication de composants de missiles balistiques localement, un jour après avoir sanctionné un réseau de 20 entreprises accusées de fournir du pétrole iranien à la Chine.
Par ailleurs, dans son rapport mensuel publié hier mercredi, l'OPEP a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 à 1,3 million de barils par jour, tandis qu'elle a prévu une croissance de la demande dans les pays de l'OCDE d'environ 0,1 million de barils par jour par rapport à l'année précédente.