La Russie attend la réponse de l'Ukraine à la proposition de pourparlers de paix à Istanbul en 2025.
May 29, 20255 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Moscou attend toujours une réponse officielle de Kiev concernant sa proposition de reprendre les pourparlers de paix à Istanbul début juin, alors que l'impasse diplomatique persiste entre les deux parties après l'échec de la précédente série de négociations. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé aujourd'hui jeudi que la Russie a proposé la tenue de la prochaine série de pourparlers le 2 juin à Istanbul pour discuter d'un projet de mémorandum d'entente en vue d'aboutir à un accord de paix. Peskov a déclaré : "Jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse de la part de l'Ukraine, nous devons donc attendre." La première série de pourparlers a eu lieu à Istanbul le 16 mai, mais n'a pas abouti à un accord de cessez-le-feu en raison de ce que Moscou a qualifié de "conditions non remplies". Peskov a qualifié de "non constructives" les demandes de l'Ukraine de remettre le projet de mémorandum avant de reprendre les négociations, faisant référence à deux déclarations émises par Kiev : la première du ministre des Affaires étrangères ukrainien, Andriy Yermak, demandant à Moscou de remettre le document immédiatement, et la seconde du ministre de la Défense, Ruslan Homchak, accusant la Russie de traîner les pieds. Peskov a également ajouté que la Russie était prête à revenir à la table des négociations, mais estimait qu'il était nécessaire que les pourparlers se déroulent à huis clos, sans révéler publiquement le contenu des projets ou les conditions de tout accord potentiel. Il a déclaré : "Nous préférons que ces discussions se déroulent loin des médias, car nous ne pensons pas que leur divulgation publique serve le processus." Il a également souligné que Moscou cherchait des mécanismes juridiques pour garantir qu'aucun conflit ne reprenne à l'avenir, considérant cela comme l'un des piliers de tout accord potentiel. Dans ce contexte, tous les regards sont tournés vers le 2 juin pour voir si Kiev acceptera la proposition russe et reviendra à la table des négociations, ou si le dossier de la paix restera en suspens alors que les tensions et les escalades sur le terrain persistent.