La Russie bombarde le siège de l'Union européenne à Kiev et von der Leyen réagit avec colère
August 28, 2025136 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Dans une nouvelle escalade choquante du conflit en cours, la Russie a mené des attaques par drones et missiles sur la capitale ukrainienne Kiev, faisant 14 morts et des dizaines de blessés, ainsi que d'importants dégâts au siège de la mission de la Commission européenne dans la ville.
En réponse à cette attaque, l'Union européenne a convoqué l'ambassadeur de Russie à Bruxelles, une démarche qui reflète la forte condamnation européenne de cette escalade militaire.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a qualifié l'attaque de "la plus meurtrière à Kiev depuis juillet", notant qu'il ne s'agissait pas seulement d'une attaque contre des civils innocents, hommes, femmes et enfants, mais d'une "agression directe contre la mission de l'Union européenne".
Elle a ajouté sans détour : "Le Kremlin ne sera dissuadé par rien pour terroriser l'Ukraine et tuer des civils de manière brutale, y compris en nous ciblant en tant qu'Union européenne".
La porte-parole a révélé que "deux projectiles sont tombés près du siège de la mission avec un intervalle de 20 secondes, à seulement 50 mètres" et a ajouté : "Je ressens une colère profonde face à cet acte".
Dans ce contexte, la Commission européenne a confirmé qu'elle renforcerait l'utilisation des actifs russes gelés pour soutenir l'Ukraine, et que le 19ème paquet de sanctions contre Moscou serait bientôt imposé dans le cadre de la réponse européenne croissante.
Sur le front ukrainien, les forces ont riposté en lançant une attaque sur la région de Krasnodar en Russie, où un incendie s'est déclaré dans une raffinerie de pétrole majeure après une attaque par drones.
Cela s'inscrit dans la campagne ukrainienne croissante visant à cibler les infrastructures économiques vitales en Russie, dans une tentative de faire pression sur Moscou.
Ce mois-ci, une escalade notable a été observée de la part de Kiev avec ses attaques répétées sur les raffineries de pétrole et les infrastructures liées à l'exportation, tandis que les États-Unis cherchent à jouer un rôle de médiateur pour faire avancer les pourparlers de paix.