Transfert de 4 hauts responsables de l'ère Assad pour enquête

Le député a annoncé le transfert de 4 hauts responsables de l'ère Assad pour enquête par le juge syrien Hassan Tarba, le transfert de 4 hauts responsables de l'ère du président précédent, Bachar al-Assad, dont l'ancien mufti Ahmed Badreddine Hassoun, pour enquête.
Dans une déclaration officielle publiée sur la page du ministère de la Justice syrien sur le site "X", jeudi, il a déclaré que la décision avait été prise pour les interroger, pour avoir commis des crimes contre le peuple syrien.
Il a également ajouté que cette démarche s'inscrivait dans le cadre des efforts continus pour juger les auteurs de crimes contre le peuple syrien, dans le cadre de l'application de la justice transitionnelle.
Il a affirmé qu'après le transfert par le ministère de l'Intérieur de plusieurs dossiers de personnes accusées de ces violations, une étude des preuves et des documents présentés avait été effectuée, et sur cette base, une action publique avait été engagée.
Il a également précisé que les quatre responsables sont : Atef Najib, Ahmed Badreddine Hassoun, Mohammad Shalhoub et Ibrahim al-Houeige, appelant tous les victimes et leurs familles, ou toute personne détenant des témoignages ou des informations sur ces violations, à les soumettre pour les inclure dans le dossier d'enquête.
Il a également appelé les organisations des droits de l'homme concernées à fournir des dossiers et des documents pouvant contribuer à révéler la vérité.
Il convient de noter que les autorités syriennes avaient arrêté en mars dernier l'ancien mufti de Syrie, Ahmed Badreddine Hassoun, surnommé "le mufti des barils", en raison de ses positions favorables à la répression brutale avec laquelle le régime avait répondu aux manifestations de 2011.
Les réseaux sociaux syriens avaient diffusé une photo prétendument de l'ancien mufti les yeux bandés, juste avant son départ et sa fuite à l'étranger, après l'émission d'un mandat d'arrêt par le procureur général du ministère de la Justice syrien.
Le même mois, les services de sécurité intérieure syriens avaient arrêté l'ancien chef du renseignement général, Ibrahim Houeige, accusé d'avoir perpétré des assassinats à l'époque du président précédent, Hafez al-Assad.
Quant à Mohammad Shalhoub, l'ancien ministre de l'Intérieur syrien s'était lui-même livré aux autorités syriennes en février dernier.
En janvier, les forces de sécurité syriennes avaient arrêté le cousin de Bachar al-Assad et ancien chef de la sécurité politique dans la province du sud, Atef Najib.
Les Syriens avaient partagé la nouvelle du transfert des quatre responsables pour enquête sur les réseaux sociaux, soulignant que de telles mesures ouvraient la voie à un avenir meilleur, en particulier en tant que moyen optimal de justice transitionnelle qu'ils espéraient voir se concrétiser en punissant tous les vestiges de l'ancien régime et les auteurs de crimes après leur interrogatoire et leur condamnation par des moyens légaux.