La reconnaissance de l'État de Palestine : un tournant diplomatique qui ancre les frontières de 1967 et fait face à l'expansion israélienne
September 19, 2025240 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Dans une démarche diplomatique historique, la présidence française a annoncé que dix pays européens et non européens vont déclarer la reconnaissance de l'État de Palestine lors d'une conférence qui se tiendra à New York lundi prochain en marge des assemblées générales des Nations Unies. Cette démarche collective représente un tournant stratégique dans la position internationale concernant la question palestinienne, et intervient à un moment de grande sensibilité avec l'escalade des menaces israéliennes d'annexer des parties de la Cisjordanie.
Le groupe annoncé, qui comprend en plus de la France, la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada, la Belgique, le Luxembourg, le Portugal, Malte, Andorre et Saint-Marin, envoie un message clair que la communauté internationale ne reste plus les bras croisés face aux actions unilatérales israéliennes. De plus, l'affirmation française selon laquelle les frontières de 1967 sont les frontières futures de l'État palestinien représente un cadre clair pour la solution adoptée par ces pays.
L'avertissement français selon lequel l'annexion israélienne de la Cisjordanie représente "une ligne rouge claire" et "la pire violation du droit international" reflète une inquiétude européenne croissante face aux politiques israéliennes sous le gouvernement Netanyahu. Cette position est cohérente avec les récentes déclarations du président Macron qui a vivement critiqué les opérations israéliennes à Gaza, les qualifiant d'"échec" et entraînant la destruction de l'image d'Israël et de sa crédibilité à l'échelle mondiale.
Il est remarquable que l'annonce française inclut également un encouragement aux autorités syriennes à "avancer dans leur dialogue avec Israël pour garantir la sécurité de la Syrie", ce qui indique une vision européenne globale pour la région du Moyen-Orient basée sur la diplomatie et les compromis politiques plutôt que sur des options militaires.
Cette grande démarche diplomatique intervient en préparation du sommet prévu sur la question palestinienne le 22 septembre en cours, que l'Arabie Saoudite et la France co-présideront. Le sommet, au cours duquel Macron a promis la reconnaissance française de l'État de Palestine, représente une tentative sérieuse de relancer le processus de paix sur de nouvelles bases, en isolant le mouvement Hamas par le biais de la diplomatie et de la reconnaissance internationale.
Les développements récents indiquent un changement fondamental dans la position internationale, où la question palestinienne n'est plus seulement une question régionale, mais est devenue un test de l'engagement envers le droit international et les principes de justice. La reconnaissance croissante de l'État de Palestine reflète une prise de conscience internationale que la solution à deux États est la seule garantie d'une stabilité durable dans la région.
Alors que ces pays se préparent à tenir leur conférence historique à New York, la question demeure : cette démarche sera-t-elle suffisante pour dissuader Israël de ses politiques d'expansion et d'annexion, ou ne sera-t-elle qu'une autre déclaration diplomatique ajoutée à un registre de déclarations qui n'ont pas été mises en œuvre sur le terrain ?
Le groupe annoncé, qui comprend en plus de la France, la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada, la Belgique, le Luxembourg, le Portugal, Malte, Andorre et Saint-Marin, envoie un message clair que la communauté internationale ne reste plus les bras croisés face aux actions unilatérales israéliennes. De plus, l'affirmation française selon laquelle les frontières de 1967 sont les frontières futures de l'État palestinien représente un cadre clair pour la solution adoptée par ces pays.
L'avertissement français selon lequel l'annexion israélienne de la Cisjordanie représente "une ligne rouge claire" et "la pire violation du droit international" reflète une inquiétude européenne croissante face aux politiques israéliennes sous le gouvernement Netanyahu. Cette position est cohérente avec les récentes déclarations du président Macron qui a vivement critiqué les opérations israéliennes à Gaza, les qualifiant d'"échec" et entraînant la destruction de l'image d'Israël et de sa crédibilité à l'échelle mondiale.
Il est remarquable que l'annonce française inclut également un encouragement aux autorités syriennes à "avancer dans leur dialogue avec Israël pour garantir la sécurité de la Syrie", ce qui indique une vision européenne globale pour la région du Moyen-Orient basée sur la diplomatie et les compromis politiques plutôt que sur des options militaires.
Cette grande démarche diplomatique intervient en préparation du sommet prévu sur la question palestinienne le 22 septembre en cours, que l'Arabie Saoudite et la France co-présideront. Le sommet, au cours duquel Macron a promis la reconnaissance française de l'État de Palestine, représente une tentative sérieuse de relancer le processus de paix sur de nouvelles bases, en isolant le mouvement Hamas par le biais de la diplomatie et de la reconnaissance internationale.
Les développements récents indiquent un changement fondamental dans la position internationale, où la question palestinienne n'est plus seulement une question régionale, mais est devenue un test de l'engagement envers le droit international et les principes de justice. La reconnaissance croissante de l'État de Palestine reflète une prise de conscience internationale que la solution à deux États est la seule garantie d'une stabilité durable dans la région.
Alors que ces pays se préparent à tenir leur conférence historique à New York, la question demeure : cette démarche sera-t-elle suffisante pour dissuader Israël de ses politiques d'expansion et d'annexion, ou ne sera-t-elle qu'une autre déclaration diplomatique ajoutée à un registre de déclarations qui n'ont pas été mises en œuvre sur le terrain ?