Rami Makhlouf est accusé de financer les événements sur la côte syrienne.

Le site "Télévision Syrie" a rapporté, citant une source anonyme, l'implication de Rami Makhlouf, le neveu de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, ainsi que d'autres personnalités résidant au Liban et liées à l'ancien régime, dans le financement des événements survenus sur la côte syrienne en mars dernier. La source a ajouté qu'une enquête est en cours pour vérifier la véracité de ces informations.
La source a également indiqué que Makhlouf cherchait à établir une entité "politique alaouite" avec le soutien direct de l'Iran, dans le cadre de ses efforts pour reprendre de l'influence après avoir été écarté par le régime.
Déclaration de la "région côtière syrienne" et formation de nouvelles forces
Dans un contexte similaire, le site "Syrie Post" a relayé des déclarations de Makhlouf dans lesquelles il a confirmé sa collaboration avec "le commandant Nimr Abu al-Hasan" pour réactiver les "Forces d'élite" dans ce qu'il appelle la "région côtière syrienne".
Il a prétendu avoir formé 15 brigades militaires composées d'environ 150 000 membres des "forces spéciales", ainsi qu'une force de réserve de taille similaire, et avoir créé des "comités populaires" comptant un million de personnes.
Makhlouf a déclaré que le drapeau de la région est rouge, blanc et noir, appelant le gouvernement syrien à "coopérer pour protéger le pays", estimant que la "région côtière" a besoin d'une "réactivation sociale et économique".
Il a également adressé un message disant : "Je tends la main pour commencer une nouvelle ère basée sur la sécurité, la sûreté et le bien-être pour tous", soulignant qu'il n'acceptera aucune résolution pour récupérer ses affaires confisquées "avant que les habitants de la région côtière ne vivent avec dignité et paix".
Appel à la communauté internationale et à la Russie
Makhlouf a appelé la communauté internationale, en particulier la Russie, à "parrainer la région côtière syrienne", mettant ses "capacités économiques, militaires et populaires" sous la supervision de la communauté internationale.
Il a également appelé à "dialoguer avec le gouvernement de Damas pour trouver un mécanisme de travail commun", affirmant que les forces qu'il a rassemblées visent à "protéger les habitants de la région et non à se venger". Il a accusé Bachar al-Assad de l'avoir "éloigné" et l'a qualifié de "faux Assad", affirmant : "Sans mon éloignement, la Syrie ne serait pas tombée".
De la "caisse de famille" à la personnalité marginalisée
Il convient de noter que Rami Makhlouf était l'un des piliers de l'ancien régime sur le plan économique, dominant pendant des décennies des secteurs vitaux