"قسد" تؤكد التزامها باتفاق آذار مع دمشق.. وواشنطن تدعم الدمج التدريجي في الجيش السوري

أكد le commandant en chef des "Forces démocratiques syriennes" (FDS), Mazloum Abdi, que la mise en œuvre de l'accord de mars 2025 signé avec le gouvernement syrien mettrait fin à la nécessité de désarmer ses forces, soulignant que l'adhésion des "FDS" à l'armée syrienne rendrait la protection de la région de la responsabilité de l'armée nationale.
Cela est survenu lors d'une interview vidéo de la journaliste allemande-kurde Duzan Tekal, publiée sur son compte Instagram, où Abdi a souligné que l'accord prévoyait l'unification des institutions militaires et civiles dans le nord-est de la Syrie au sein de la structure de l'État, déclarant : "En cas de mise en œuvre de l'accord, les 'FDS' deviendront une partie de l'armée syrienne, et donc il n'y aura pas besoin de les désarmer, car la protection du nord-est de la Syrie sera alors la responsabilité de l'armée nationale".
Abdi a également appelé à renforcer le dialogue avec Damas, soulignant la nécessité d'établir un nouveau système politique basé sur une constitution juste et des institutions garantissant les droits de toutes les composantes, mettant en garde contre les politiques d'exclusion qui ont visé les Kurdes auparavant.
De son côté, la dirigeante des "FDS", Rojhat Afrin, lors de la même interview, a déclaré que la persistance des menaces sécuritaires, y compris de l'organisation "État islamique", rendait actuellement impossible l'abandon des armes, expliquant : "Personne ne souhaite combattre, mais nous continuerons à nous défendre si nous sommes confrontés à une quelconque menace".
Dans un contexte similaire, l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack, a affirmé que Washington rejetait tout projet fédéraliste ou séparatiste, et soutenait Damas dans ses efforts pour unifier les institutions. Il a ajouté : "Nous soutenons l'intégration complète des 'FDS' dans les institutions de l'État, au sein d'une armée unifiée, d'une souveraineté centralisée, et d'un seul drapeau".
Barrack a souligné les difficultés de l'accord en raison du manque de détails d'exécution, indiquant que les États-Unis travaillaient sur un nouveau projet pour garantir un mécanisme clair de fusion progressive, considérant qu'"il n'y a qu'une seule voie pour les 'FDS', qui mène à Damas". Il a également salué l'enthousiasme du gouvernement syrien pour mettre en œuvre le principe d'une "seule nation, un seul peuple, une seule armée, un seul gouvernement".
En réponse, le gouvernement syrien a publié une déclaration affirmant son attachement à l'unité de la Syrie, soulignant que l'armée est "l'institution nationale unificatrice", et qu'elle accueille légalement l'adhésion des combattants des 'FDS' à ses rangs. La déclaration a mis en garde contre tout retard dans la mise en œuvre de l'accord entravant la stabilité, soutenant le retour des institutions de l'État au nord-est et mettant fin au "vide administratif".
Il convient de noter que l'accord de mars 2025, parrainé par les États-Unis, prévoit l'intégration des institutions civiles et militaires des 'FDS' dans les structures de l'État, et la reprise du contrôle des passages frontaliers et des ressources, tout en garantissant les droits constitutionnels du composant kurde.