Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé, ce lundi 3 mars, l'arrestation d'un "espion" travaillant pour le régime syrien précédent dans la province d'Hassaké, au nord-est de la Syrie.
Les FDS ont précisé dans un communiqué que l'opération de sécurité, qualifiée de "précise et minutieuse", a eu lieu dans la ville d'Hassaké et a abouti à l'arrestation d'Islam Ma'rouf, surnommé "Islam Khafaji", décrit comme un "espion dangereux".
Le communiqué a indiqué que le détenu est considéré comme l'un des éléments les plus dangereux ayant contribué à la réalisation d'"opérations terroristes" contre les FDS et les forces de la coalition internationale dans les villes d'Hassaké et de Deir ez-Zor.
Cette arrestation s'inscrit dans le cadre des campagnes de sécurité successives menées dans les provinces d'Hassaké et de Deir ez-Zor depuis la chute du régime syrien le 8 décembre 2024.
Les "Forces de sécurité intérieure" (Asayish) de l'administration autonome avaient annoncé le 4 février dernier l'arrestation de 79 personnes lors d'une opération de sécurité conjointe avec les FDS et les forces de la coalition internationale dans la campagne de Deir ez-Zor, qui a duré 15 jours.
Les Asayish ont indiqué que la campagne visait les "restes du régime syrien précédent" et leurs complices, ainsi que les cellules de l'organisation "État islamique" qui tentent de "provoquer des troubles et de semer la discorde en tuant des innocents".
Les campagnes de sécurité se sont également étendues à la province d'Hassaké, où les FDS ont effectué des raids dans plusieurs villages et localités, arrêtant des individus accusés de travailler pour le régime précédent.
Les FDS poursuivent la mise en œuvre d'opérations de sécurité régulières pour traquer les cellules de l'organisation "État islamique" et les "restes du régime syrien précédent", ayant annoncé fin janvier dernier le démantèlement d'une cellule liée au régime précédent à Deir ez-Zor, qui œuvrait à "semer le chaos" et à attaquer leurs forces dans la région.
Il convient de noter que les FDS mènent des campagnes de sécurité de temps à autre, au cours desquelles elles arrêtent des civils accusés d'appartenir à l'organisation "État islamique", avant de relâcher certains d'entre eux ultérieurement par le biais de médiations tribales.