Déclaration provocatrice : Ben Gafir soutient la famine à Gaza

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gafir, a rejeté l'idée d'une famine dans la bande de Gaza, déclarant qu'il soutenait "la famine du Hamas à Gaza".
Ben Gafir a écrit sur sa plateforme "X": "Il n'y a pas de véritable famine à Gaza. S'ils avaient faim, ils renverraient les otages chez eux. Je soutiens la famine du Hamas à Gaza".
Il convient de noter que le nombre de décès dus à la famine et à la malnutrition dans la bande de Gaza a atteint 113, après l'enregistrement de deux nouveaux décès au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la Santé de Gaza dans son dernier décompte hier jeudi.
Des organisations internationales telles que le Programme alimentaire mondial et l'UNICEF ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude face au risque de famine imminente à Gaza, en particulier dans le nord de la bande, où la population souffre d'une pénurie sévère de nourriture et d'eau potable, mettant en danger la vie des enfants et des personnes âgées en particulier.
Par ailleurs, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a confirmé dimanche qu'Israël affamait un million d'enfants dans la bande de Gaza.
Des sources médicales ont indiqué que les hôpitaux de Gaza traitent quotidiennement des centaines de cas de personnes souffrant de graves symptômes de malnutrition, tels que perte de mémoire et épuisement extrême, en raison d'une pénurie presque totale de lits et de fournitures médicales.
Depuis le 2 mars 2025, Israël a fermé tous les passages avec le territoire et interdit l'entrée d'aide alimentaire et médicale, ce qui a entraîné une famine à l'intérieur de la bande.
La guerre sanglante a fait près de 200 000 Palestiniens tués ou blessés, la plupart étant des enfants et des femmes, ainsi que plus de 9 000 disparus, en plus de centaines de milliers de déplacés, et une famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes.