Adieu au Pape François : Détails sur le transfert du corps et les funérailles majeures en présence de dirigeants mondiaux.

Dans une scène impressionnante attirant des milliers de personnes du monde entier, le corps du pape François est transporté aujourd'hui à la cathédrale Saint-Pierre, où il sera exposé dans un cercueil ouvert au milieu de chants latins et en présence de hauts cardinaux, en préparation pour un adieu public avant les funérailles prévues ce samedi. Le regretté pape, âgé de 88 ans, est décédé lundi des suites d'un AVC et d'une insuffisance cardiaque, mettant fin à un règne marqué par des conflits avec les conservateurs et son engagement constant envers les pauvres et les marginalisés. Un cortège impressionnant accompagnera le corps de sa résidence au Vatican jusqu'à la cathédrale, où le public pourra lui rendre un dernier hommage jusqu'à 19 heures le vendredi. Les funérailles en plein air auront lieu samedi sur la place Saint-Pierre, dirigées par le doyen du collège des cardinaux, Giovanni Battista Re, 91 ans, en présence de dizaines de milliers de personnes, y compris des chefs d'État et des dirigeants du monde entier. Le président américain Donald Trump et son épouse Melania devraient assister à la cérémonie malgré les désaccords passés avec le pape sur les questions d'immigration. La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Ukraine, ainsi que plusieurs institutions de l'Union européenne et l'Argentine - pays d'origine du pape - ont confirmé leur participation aux cérémonies d'adieu. Dans une volonté exceptionnelle, le pape François a dérogé à la tradition d'inhumation des papes à la cathédrale Saint-Pierre, en demandant à être enterré dans l'église Santa Maria Maggiore à Rome, reflétant ainsi sa singularité même dans la mort. Avec son départ, le compte à rebours commence pour la réunion du collège des cardinaux afin de choisir son successeur, prévue entre le 6 et le 11 mai, en l'absence de tout candidat évident pour le moment. Dans un développement remarquable, le nom d'un cardinal irakien a émergé parmi les rares candidats du Moyen-Orient, ajoutant une dimension internationale au dossier de la succession. Le monde attend avec impatience ce moment décisif, dans un deuil mondial et un profond sentiment de perte pour un homme d'Église qui a laissé une empreinte humaine et politique profonde.