Le ministère des Affaires étrangères palestinien met en garde : des appels dangereux à faire exploser Al-Aqsa et à construire le Temple.

Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés palestinien a mis en garde aujourd'hui, samedi 19 avril, contre la dangerosité des appels circulant sur des plateformes liées à des organisations de colonisation, appelant à l'explosion de la mosquée Al-Aqsa et à la construction du soi-disant "Temple" à sa place.
Dans un communiqué publié par l'Agence de presse et d'information palestinienne (WAFA), le ministère a souligné que ces appels constituent une incitation systématique à intensifier les attaques contre les sanctuaires islamiques et chrétiens à Jérusalem occupée, notamment face à la persistance de la droite israélienne au pouvoir dans la mise en œuvre de ses plans de judaïsation et d'expansion, soutenue par la faiblesse des réponses internationales à ses crimes dans la bande de Gaza et ses violations systématiques.
Le ministère a appelé la communauté internationale et les institutions des Nations unies à agir rapidement pour faire face à cette incitation dangereuse, et à prendre les mesures légales nécessaires pour contraindre Israël à respecter le droit international, à mettre fin à son oppression du peuple palestinien, et à respecter la volonté de paix et les décisions légitimes internationales, y compris l'arrêt de la guerre et du génocide.
Dans un contexte similaire, les autorités israéliennes ont empêché aujourd'hui le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh de visiter plusieurs villages et villes dans les gouvernorats de Naplouse et Ramallah en Cisjordanie.
Le Comité de résistance au mur et à la colonisation, dans un post sur sa page Facebook officielle, a rapporté que les forces d'occupation ont interdit au Premier ministre de visiter les villes de Douma et Qusra à Naplouse, et Berqa et Deir Dibwan à Ramallah, sans avertissement préalable, soulignant que cette mesure s'inscrit dans une politique raciste systématique visant à saper la confiance des citoyens envers le gouvernement palestinien.
Le Comité a affirmé que ces pratiques représentent une continuation des violations israéliennes visant à isoler les communautés palestiniennes et à imposer une politique de fait accompli.