Les prix du pétrole repartent à la hausse avec le soutien d'un accord américano-japonais et des prévisions de baisse des stocks
Les prix du pétrole ont repris leur hausse au cours de la séance de trading d'aujourd'hui, mercredi 23 juillet, après trois séances consécutives de baisse, soutenus par l'annonce d'un nouvel accord commercial entre les États-Unis et le Japon, ainsi que par les prévisions de baisse des stocks de pétrole brut américains, indiquant une amélioration de la demande mondiale.
Les contrats à terme du Brent ont augmenté de 0,36% pour atteindre 68,84 dollars le baril, tandis que les contrats du WTI ont augmenté de 0,35% pour atteindre 65,55 dollars le baril.
Cette hausse fait suite à l'annonce du président américain Donald Trump selon laquelle son pays a conclu un accord commercial avec le Japon prévoyant des droits de douane de 15% sur les importations américaines en provenance du Japon, en plus de l'approbation de Tokyo pour investir 550 milliards de dollars dans l'économie américaine.
Les prix avaient subi des pressions à la baisse lors de la séance précédente en raison des craintes d'une escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne, après que cette dernière ait annoncé l'examen de mesures de rétorsion contre les tarifs américains, ce qui a affecté les perspectives d'un accord avant la date limite fixée au 1er août.
D'autre part, une enquête de l'agence Reuters a révélé une baisse des stocks américains de pétrole brut, d'essence et de produits distillés la semaine dernière, indiquant une reprise de la demande. Les analystes prévoient une baisse d'environ 1,6 million de barils des stocks de pétrole brut américains pour la semaine se terminant le 18 juillet, une information confirmée ultérieurement par des données non officielles de l'American Petroleum Institute.
Dans un contexte similaire, le ministre américain de l'Énergie a déclaré que Washington envisage d'imposer des sanctions sur les exportations de pétrole russe dans le cadre de ses efforts pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Cela fait suite à l'approbation par l'Union européenne de nouvelles sanctions contre Moscou, y compris une réduction du plafond des prix du pétrole russe, malgré les avertissements d'analystes selon lesquels "le manque de coordination avec les États-Unis pourrait réduire l'efficacité de ces mesures".
