Dans une nouvelle étape qui reflète l'intensité de la crise financière au Liban, la Banque du Liban a publié un communiqué officiel imposant des restrictions supplémentaires sur les retraits en espèces pour le mois d'avril 2025, dans une tentative de limiter la dépréciation du taux de change et de réguler la liquidité circulant sur les marchés.
Cette décision, qui s'inscrit dans une politique monétaire stricte, comprend des plafonds spécifiques pour les retraits en dollars, une limitation des retraits en livres libanaises, et un renforcement des transferts entre comptes bancaires, avec des exceptions limitées pour certains cas nécessaires.
Les nouvelles mesures auront des répercussions sur la vie quotidienne des citoyens, car il est prévu que la réduction de la liquidité entraîne un ralentissement de l'activité commerciale et une augmentation de la dépendance au marché noir, où l'écart entre le taux officiel du dollar et son taux parallèle pourrait se creuser.
De plus, les petits déposants, qui comptent sur leurs économies dans les banques, seront confrontés à des défis supplémentaires pour assurer leurs besoins fondamentaux, tandis que les investisseurs et les entrepreneurs devront chercher des solutions alternatives pour garantir la liquidité nécessaire à la poursuite de leurs activités.
Face à ces défis, les citoyens se voient contraints de s'adapter à la nouvelle réalité financière en s'appuyant davantage sur les moyens de paiement électroniques, en explorant des options bancaires non conventionnelles, et en élaborant des stratégies financières plus prudentes pour faire face aux fluctuations continues.
Avec le maintien des restrictions strictes, les déposants restent en attente de tout ajustement potentiel de ces mesures, espérant des solutions qui leur permettraient de retrouver la liberté de disposer de leurs fonds sans contraintes écrasantes.