Une source israélienne a révélé que le Hamas a reçu une version modifiée de la proposition de l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, après des modifications pour garantir la progression des pourparlers concernant le cessez-le-feu et la libération des prisonniers.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé mardi "des progrès significatifs" dans les négociations pour la libération des prisonniers détenus à Gaza, en s'attendant à ce que le Hamas réponde dans les prochains jours à la version modifiée. En cas d'acceptation, une visite rapide de Witkoff dans la région est prévue.
Le président américain Donald Trump a demandé à Netanyahu de mettre fin rapidement à la guerre à Gaza, sous de fortes pressions américaines pour conclure un accord de cessez-le-feu prochainement. Une source bien informée de Reuters a confirmé que Washington a offert des garanties supplémentaires à Hamas, comprenant des étapes claires pour mettre fin au conflit, exprimant un optimisme américain tandis que le côté israélien exprime des réserves.
Un responsable du département d'État américain a déclaré que l'accord est sur la table, exhortant le Hamas à accepter l'offre et à éviter davantage de précipitation, mettant en garde contre les conséquences de la poursuite de la prise d'otages, y compris des citoyens américains.
Cependant, des sources au sein du Hamas ont nié toute connaissance de nouvelles offres de cessez-le-feu, reflétant un état de confusion dans les négociations.
La proposition initiale de Witkoff prévoyait un cessez-le-feu de 60 jours, en échange de la libération de 28 des 56 prisonniers détenus par le Hamas, contre la libération de plus de 1200 prisonniers palestiniens par Israël, ainsi que l'autorisation d'acheminer de l'aide humanitaire vers la région.
Il convient de noter qu'Israël a intensifié ses opérations militaires à Gaza depuis l'effondrement du fragile cessez-le-feu en mars, avec l'intrusion de ses forces dans le sud du territoire et l'imposition d'un siège étouffant empêchant l'entrée de nourriture et de médicaments, aggravant la crise humanitaire malgré les appels internationaux à ouvrir les passages de manière urgente.