Netanyahu rejette les conditions du Hamas : l'armistice à Gaza échouera-t-il avant même de commencer ?
July 6, 202528 vuesTemps de lecture: 3 minutes

Taille de police
16
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu'Israël rejette les modifications proposées par le Hamas au projet qatari concernant l'accord de cessez-le-feu à Gaza, les qualifiant d'"inacceptables" et s'éloignant des conditions de base fixées par Israël.
Cependant, le bureau a confirmé qu'une équipe de négociateurs israéliens se rendrait à Doha dimanche pour poursuivre les pourparlers sur l'armistice.
Dans le même temps, le journal "Maariv" a révélé que le cabinet restreint israélien a récemment discuté de propositions pour gérer la situation humanitaire à Gaza, notamment en encourageant les habitants à se déplacer vers le sud et en transformant la zone de Rafah en une "zone d'aide humanitaire".
Netanyahu a également demandé à l'armée israélienne de présenter un plan d'action complet concernant le passage de Rafah d'ici jeudi prochain.
Ces mouvements interviennent au milieu des efforts internationaux pour mettre fin à la guerre, tandis que les factions palestiniennes insistent sur des demandes incluant un retrait complet du secteur et des garanties contre une reprise de l'agression.
Les négociations auront lieu à Doha la veille d'une rencontre entre le président américain Donald Trump et Netanyahu à la Maison Blanche, où ils discuteront du cessez-le-feu et de la libération des prisonniers israéliens.
La partie américaine propose de prolonger l'armistice au-delà de 60 jours si les négociations se poursuivent de bonne foi, mais le Hamas refuse cette condition, craignant qu'elle ne soit utilisée par Netanyahu comme prétexte pour reprendre la guerre, comme en mars dernier après la violation de l'accord de janvier.
Le mouvement demande la poursuite des négociations jusqu'à parvenir à un accord permanent, ce qu'Israël refuse par crainte de traîner en longueur.
Le Hamas demande également la reprise de l'aide humanitaire par le biais de mécanismes soutenus par les Nations unies et des organisations humanitaires, au lieu de la "Fondation humanitaire de Gaza" soutenue par les États-Unis et Israël.
Il demande également le retrait de l'armée israélienne des zones qu'elle a occupées après l'effondrement de l'armistice en mars, et le retour à ses positions antérieures, y compris l'"axe de Morag" au sud de Gaza.
Israël refuse d'abandonner des zones telles que l'"axe de Morag" et l'"axe de Philadelphie" le long de la frontière avec l'Égypte, tandis que les médiateurs continuent de faire pression pour maintenir la formule de l'accord actuel, en laissant les détails techniques tels que le nombre et l'identité des prisonniers palestiniens à libérer, et les cartes de retrait de l'armée israélienne à régler ultérieurement.
Israël lie la fin de la guerre au désarmement du Hamas et à l'exil de ses dirigeants, deux exigences que le mouvement refuse, laissant ainsi la possibilité d'une reprise des combats bien réelle.