Netanyahu accorde à Hamas un dernier délai pour libérer les prisonniers au milieu d'une escalade militaire à Gaza

La chaîne 12 israélienne a annoncé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu accorderait à Hamas un dernier délai pour la restitution des otages israéliens, en coordination avec les États-Unis, dans un contexte de grand pessimisme au sein des services de sécurité israéliens concernant la possibilité d'atteindre un accord.

Il est prévu que le cabinet de sécurité se réunisse demain, lundi, pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza.

Dans des déclarations fermes, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a averti que "la bataille à Gaza se poursuivra sans relâche" si les prisonniers israéliens ne sont pas libérés.

En revanche, les opérations militaires israéliennes intensives se poursuivent dans la bande de Gaza, où des sources médicales palestiniennes ont rapporté la mort de 62 Palestiniens au cours de 24 heures en raison des bombardements israéliens incessants.

Huit victimes civiles attendant de l'aide sont également arrivées à l'hôpital Al-Shifa, dont des blessés par balles des forces israéliennes dans la région de Zekim, au nord-ouest de la bande.

Dans le cadre de l'escalade, l'armée israélienne a mené des opérations de démolition de bâtiments résidentiels et a utilisé des robots explosifs dans la ville de Khan Younis, provoquant de violentes explosions.

Un employé du Croissant-Rouge palestinien a également été tué et trois autres blessés dans un bombardement visant le siège du Croissant à Khan Younis, entraînant un incendie au premier étage du bâtiment.

Le Croissant-Rouge palestinien a publié un communiqué dénonçant l'attaque, affirmant que les équipes de secours et d'ambulance avaient rencontré de grandes difficultés pour accéder au site en raison des bombardements continus dans les environs, considérant que cibler les installations humanitaires et le personnel médical constitue une violation flagrante du droit international humanitaire.

En ce qui concerne l'aide, un rapport du Moyen-Orient américain a révélé que les États-Unis n'avaient dépensé que 10 % de leur aide destinée à Gaza, soulevant des questions sur l'efficacité du soutien humanitaire dans un contexte de détérioration des conditions.

Des développements successifs soulignent la fragilité de la situation humanitaire et sécuritaire dans la bande, alors que les bombardements se poursuivent et que les chances d'atteindre un accord pour mettre fin à la spirale de la violence se détériorent.