Une source bien informée a révélé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a décidé de reporter la prise d'une décision cruciale concernant les mesures que l'armée israélienne mettra en œuvre dans la bande de Gaza si le mouvement Hamas refuse l'accord actuel, au milieu d'une impasse dans les négociations sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers malgré les efforts des médiateurs.
La source a confirmé, selon CNN, que la décision ne sera pas prise cette semaine, en raison de désaccords internes entre les ministres israéliens sur la meilleure option pour faire face à la situation dans la bande.
Parmi les plans envisagés, l'idée de "encercler complètement la ville de Gaza" ainsi que d'autres zones résidentielles, tandis que d'autres parties soutiennent l'option "d'envahir" la ville, les ministres du gouvernement israélien étant en désaccord sur le cours d'action préféré.
Ces développements interviennent dans le cadre de négociations intensives parrainées par des médiateurs (États-Unis, Égypte et Qatar) qui ont débuté le 6 juillet dernier, mais qui n'ont jusqu'à présent pas abouti à une percée dans l'arrêt des hostilités qui ont commencé le 7 octobre 2023.
Dans ses dernières déclarations, le chef d'état-major israélien Eyal Zamir a déclaré que les jours à venir révéleront si un accord reste possible, en soulignant que les combats pourraient se poursuivre sans relâche si des progrès ne sont pas réalisés concernant le dossier des otages.
Israël s'accroche à ne pas se retirer complètement de Gaza, tandis que le mouvement Hamas insiste sur un retrait total.
Israël s'oppose également à la distribution d'aide humanitaire par l'intermédiaire des Nations Unies, préférant confier cela à la "Fondation Gaza", tandis que le Hamas appelle à un retour aux Nations Unies, alors que la situation humanitaire se détériore et que la malnutrition et la famine se répandent dans la bande.
Dans ce contexte, un haut responsable israélien a confirmé qu'Israël et les États-Unis sont en train de formuler un nouvel accord concernant Gaza, tout en continuant à travailler à l'augmentation de l'aide humanitaire, malgré la poursuite des opérations militaires.