Les négociations pour la libération de la femme israélienne kidnappée en Irak atteignent leur phase finale.

Des sources bien informées, dont un responsable gouvernemental, ont indiqué que les négociations pour la libération d'Elizabeth Tsurkov, la chercheuse israélo-russe enlevée en Irak, sont entrées dans leur phase finale, et il ne reste plus qu'à la libérer. C'est ce qu'a rapporté le journal "Al-Sharq Al-Awsat".
Une source a confirmé que "les négociations ont été longues et difficiles, mais ont abouti à un accord incluant le paiement d'une rançon", sans divulguer les détails financiers ou les conditions finales.
Une autre source, familiarisée avec le déroulement des pourparlers, a indiqué que les ravisseurs ont accepté de libérer Tsurkov en échange de la libération de personnes accusées de cibler des intérêts américains dans la région, dont un citoyen iranien.
Une troisième source a déclaré que "l'accord est conclu, tous les détails ont été convenus, il ne reste plus qu'à libérer Tsurkov". Cependant, un responsable des médias du Conseil de sécurité nationale irakien a nié toute connaissance d'un accord et a refusé de commenter les rumeurs circulant.
De son côté, un responsable de la sécurité irakienne a déclaré au "Al-Sharq Al-Awsat" que "la libération de Tsurkov n'a pas encore été concrétisée".
Il convient de rappeler que Tsurkov, chercheuse à l'Université de Princeton détenant la double nationalité israélienne et russe, est entrée légalement en Irak pour une mission académique, selon des responsables irakiens. Elle a été enlevée en mars 2023 dans le quartier de Karrada à Bagdad, une zone abritant des quartiers généraux de partis chiites et de milices pro-iraniennes, ainsi que des bureaux de sécurité irakiens.
Aucun groupe armé n'a revendiqué l'enlèvement, mais des rapports israéliens et américains ont pointé du doigt les "Brigades du Hezbollah", qui étaient auparavant liées à des enlèvements et assassinats d'étrangers en Irak.