Naeem Qassem nie toute ingérence du Hezbollah dans les tensions frontalières libano-syriennes.

Le secrétaire général du "Hezbollah" libanais, Naïm Qassem, a nié tout lien du parti avec les récentes tensions aux frontières libano-syriennes et à l'intérieur de la Syrie, affirmant que le parti "n'a aucun lien avec ces événements".
Ces déclarations ont été faites par Qassem lors d'une intervention le samedi soir 29 mars, où il a déclaré : "Des événements se sont produits aux frontières libano-syriennes et à l'intérieur des terres syriennes, et le Hezbollah en est totalement innocent".
Qassem a également appelé l'armée libanaise à "assumer la responsabilité de protéger les citoyens contre les attaques qui ont lieu dans les régions frontalières avec la Syrie".
Cette déclaration intervient dans un contexte de montée des tensions sécuritaires entre les deux pays, où l'armée syrienne a précédemment annoncé la mort de trois de ses éléments dans une embuscade attribuée au "Hezbollah" près des frontières, avant que la région ne connaisse une escalade.
Dans le cadre de ces développements, les ministres de la Défense syrien et libanais ont signé un accord sous parrainage saoudien pour renforcer la délimitation des frontières et coordonner les efforts sécuritaires et militaires entre les deux pays.