Dans une déclaration choquante, Monica Lewinsky a révélé son opinion franche sur la manière dont l'ancien président américain Bill Clinton aurait dû gérer leur scandale qui a secoué la Maison Blanche dans les années 90.
Lors de son apparition dans le podcast "Call Her Daddy" mardi, Lewinsky a affirmé que le bon choix pour Clinton aurait été soit de démissionner, soit d'éviter de sacrifier une jeune femme qui commençait sa carrière sous les feux de la rampe.
Elle a expliqué en disant : "Je pense que la bonne façon de gérer une situation comme celle-ci aurait probablement été de dire que c'était une affaire personnelle et de démissionner", ajoutant :
"Ou de trouver un moyen de rester en poste sans recourir au mensonge ou causer des dommages à autrui".
Ses déclarations faisaient suite à l'introduction de l'animatrice Alex Cooper, qui lui a demandé d'évaluer comment la presse et la Maison Blanche avaient géré le scandale dès son éclatement. Lewinsky a répondu en disant : "C'est extrêmement compliqué, car de nombreuses personnes ont été affectées".
L'histoire remonte à la période entre 1995 et 1996, lorsque Lewinsky était stagiaire à la Maison Blanche et s'est retrouvée impliquée dans une relation avec Clinton, qui a initialement nié toute relation sexuelle entre eux, avant d'admettre plus tard la vérité tout en maintenant son poste.
Le scandale a déclenché une énorme tempête médiatique en 1998, mais le Sénat a finalement voté en sa faveur pour l'acquitter.
Lewinsky a abordé l'impact destructeur que le scandale a eu sur sa vie, en disant :
"Cela peut-être un reflet de notre génération ou de mon âge à l'époque, mais les dommages étaient inévitables. J'ai vu des femmes de ma génération être écrasées sur la scène mondiale en raison de leurs erreurs".
Et elle a ajouté : "J'ai eu la chance de conserver une partie de ma véritable identité, mais j'ai perdu mon avenir".
Néanmoins, elle a conclu son discours sur une note optimiste :
"Je suis extrêmement reconnaissante pour la façon dont ma vie a changé au cours des dix dernières années".