Des millions et un débat sans fin : Jamie Dimon dirige la banque "J.P. Morgan" entre les sommets financiers et les tempêtes professionnelles.
February 24, 2025152 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Dans une démarche notable, le salaire de Jamie Dimon, le PDG de la banque "JPMorgan Chase", a augmenté de 8,3 % pour atteindre 39 millions de dollars en 2024, contre 36 millions de dollars en 2023.
Cette augmentation intervient alors qu'il supervise des résultats financiers records et une croissance dans toutes les lignes d'affaires, selon ce qu'a annoncé la banque jeudi.
Le package de rémunération comprenait un salaire de base de 1,5 million de dollars, ainsi que des primes variables basées sur la performance d'une valeur de 37,5 millions de dollars.
En même temps, Dimon a suscité une large controverse en raison de sa position ferme sur la politique de travail à distance.
Lors d'une réunion interne à Columbus, Ohio, il a critiqué sévèrement les employés de la banque qui ont exprimé leurs inquiétudes concernant le retour obligatoire au bureau, affirmant que le travail à domicile "ne stimule pas la créativité et n'aide pas à prendre des décisions rapidement".
Il a ajouté : "Je ne veux pas que quelqu'un me dise que travailler de chez soi le vendredi fonctionne, j'appelle de nombreuses personnes le vendredi, et je ne peux joindre personne !".
La controverse ne s'est pas arrêtée là, car de nombreux employés ont signé une pétition demandant le maintien d'un mode de travail hybride, mais Dimon a qualifié ces efforts de "perte de temps", soulignant que les grandes entreprises travaillent depuis leurs bureaux et non depuis chez elles.
Il a également averti que la jeune génération souffre socialement et intellectuellement à cause du travail à distance, en disant :
"La plupart d'entre vous vivent dans des communautés beaucoup moins diversifiées que cette pièce !".
Dans ce contexte de tensions, "JPMorgan" a annoncé un plan de licenciement de 1000 employés en février, avec d'autres vagues de réductions en mars, mai, juin, août et septembre. Cette mesure s'inscrit dans une tendance plus large de retour des employés au bureau, ce qui est en accord avec les directives de l'ancien président américain Donald Trump concernant le retour des employés fédéraux à leurs postes.
Les décisions fermes de Dimon suscitent une forte division entre ceux qui les considèrent nécessaires pour renforcer la productivité et ceux qui les jugent comme une insistance injustifiée à ignorer les transformations modernes de l'environnement de travail.