Lee Jae-ho, ministre de l'Éducation et vice-Premier ministre sud-coréen, a assumé la présidence par intérim du pays ce vendredi matin, après la démission de son prédécesseur Han Duck-soo, qui a officiellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles prévues en juin prochain.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions politiques internes, suite également à la démission surprise du vice-Premier ministre Choi Sang-mok, censé succéder à Han, suite à des menaces d'opposition de le destituer.
Dès sa prise de fonction, Lee Jae-ho a ordonné le relèvement du niveau d'alerte militaire au maximum, soulignant la nécessité d'assurer la stabilité et une gouvernance éclairée sans vide ni confusion dans la gestion des affaires de l'État.
Ce développement fait suite à une période d'instabilité politique ayant commencé par la suspension des fonctions du président Yoon Suk-yeol, suite à sa déclaration de lois coutumières en décembre dernier, invoquant des menaces politiques de ses opposants.
Han Duck-soo, qui occupait le poste de Premier ministre depuis 2022 et avait été un ancien ambassadeur aux États-Unis, est désormais l'un des principaux candidats "conservateurs" dans la course présidentielle, face à une possible confrontation avec Lee Jae-myung, candidat du "Parti démocrate libéral".
Le paysage politique coréen devrait connaître des alliances et des changements rapides, en particulier avec l'approche de la déclaration officielle du candidat du "Parti du pouvoir du peuple" dans les prochaines heures.
La Corée du Sud entre dans une phase de transition délicate, où la sécurité et la stabilité sont les priorités de la direction intérimaire, alors que la compétition politique s'intensifie avant des élections cruciales qui pourraient redessiner la carte du pouvoir dans le pays.