La Libye se prépare à former un nouveau gouvernement au milieu de manifestations et de pressions populaires.
May 27, 20254 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Le Parlement libyen poursuit aujourd'hui, mardi, une séance d'écoute des programmes des candidats à la présidence du nouveau gouvernement, qui cherche à remplacer le gouvernement d'unité nationale à Tripoli, confronté à des demandes populaires croissantes de départ. Jusqu'à présent, 13 candidats se sont présentés pour le poste de Premier ministre, dont les ministres de la Santé et de l'Intérieur du gouvernement d'Abdul Hamid Dbeibah, désigné par le Parlement, Osman Abdul Jalil et le général Issam Abu Zeribeh. Abdulkhakim Bayou, l'un des candidats, a déclaré que la séance d'aujourd'hui comprendra la présentation des dossiers des candidats, l'écoute de leurs programmes et de leurs plans de travail, en préparation à la prise des mesures nécessaires pour clarifier la vision du choix de la personnalité qui dirigera le nouveau gouvernement. Cette initiative du Parlement visant à former ce gouvernement intervient alors que la colère populaire contre le gouvernement d'unité nationale s'intensifie, avec des appels à son départ et à la démission de plusieurs de ses ministres, notamment après les affrontements à Tripoli. Cependant, cette initiative a été rejetée au sein du Parlement, où 26 députés ont publié une déclaration exprimant leur refus de former un nouveau gouvernement sans un consensus politique global, considérant qu'un gouvernement unilatéral sans accord reproduirait une expérience précédente infructueuse et aggraverait les divisions politiques dans le pays. En même temps, le Premier ministre du gouvernement d'unité nationale, Abdul Hamid Dbeibah, n'a pas encore commenté les manifestations populaires réclamant son départ, et la Mission des Nations unies ou la communauté internationale n'ont pas pris position en faveur ou contre le plan du Parlement de former un nouveau gouvernement. La scène politique libyenne reste complexe, avec des appels croissants à la nécessité d'un consensus global entre les forces politiques pour garantir la stabilité du pays et surmonter les crises successives.