Le mufti du Liban : Dar al-Fatwa n'autorisera pas le Liban à sombrer dans les flammes de la discorde

Le mufti de la République, Cheikh Abdel Latif Derian, a reçu un appel du commandant de l'armée, le général Rudolf Hekmat.

Le bureau de presse de Dar al-Fatwa a indiqué que la discussion a porté sur les affaires libanaises et le rôle que joue l'armée dans la préservation de la sécurité et de la sûreté du Liban et des Libanais. Derian a salué le travail de l'armée dans l'accomplissement de son devoir national et dans la gestion de toute urgence sécuritaire à travers le pays.

Le mufti de la République a souligné que “l'unité des Libanais restera ferme face à toute crise émergente, renforcée par leur cohésion et leur solidarité, et restera la base pour contrecarrer et renverser quiconque tente de semer la discorde de toutes les manières au Liban”, appelant à “plus de solidarité nationale pour faire face à ces intentions malveillantes dans le cadre de l'État et de ses institutions légitimes”.

Il a déclaré : “Il n'y a pas d'alternative à l'État, à son autorité et à l'imposition de son contrôle et de ses lois sur l'ensemble de son territoire. Il est le parapluie de tous et le garant unique du système, de l'autorité de la loi, des droits, des libertés, de la citoyenneté égale et de la justice entre tous les citoyens”.

Il a ajouté : “Pour éloigner le Liban de ce qui se passe en Syrie voisine, ils ont un État capable de gérer la situation sécuritaire en son sein avec une direction sage et éclairée, et nous soulignons l'unité de la Syrie en termes de territoire, de peuple et d'institutions. Nous ne devrions pas nous immiscer dans les affaires des autres et personne ne devrait s'immiscer dans nos affaires libanaises”.

Il a affirmé que “Dar al-Fatwa n'autorisera pas le Liban à sombrer dans les flammes de la discorde sectaire et confessionnelle odieuse et interdite par la loi religieuse, et veille toujours à l'unité nationale libanaise et travaille à prévenir la discorde en coopération et en solidarité avec le patriarcat maronite, l'orthodoxie, le Conseil islamique supérieur chiite, la Chefferie druze et les autres autorités religieuses et politiques pour empêcher tout dysfonctionnement inacceptable”.