Calas et Trump s'accordent : l'armement et les sanctions, le moyen le plus rapide de mettre fin à la guerre en Ukraine
La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Kayla Calas, a appelé à accélérer la fourniture d'armes à l'Ukraine et à imposer des sanctions plus strictes à la Russie, considérant que c'est "le moyen le plus rapide de mettre fin à la guerre".
Cela a été publié sur sa plateforme "X", où elle a affirmé que "la livraison urgente de systèmes de défense aérienne à l'Ukraine est notre priorité", qualifiant les frappes russes sur les villes ukrainiennes de "déplorables, visant à tuer des civils".
De son côté, le président américain Donald Trump a qualifié les récentes attaques russes, ayant entraîné la mort d'au moins 16 civils, de "répugnantes", confirmant son intention d'imposer de nouvelles sanctions à Moscou. Trump a déclaré aux journalistes : "Je pense que ce qu'ils font est répugnant... Nous imposerons des sanctions. Je ne sais pas si les sanctions dérangent (le président russe Vladimir Poutine), mais nous les imposerons".
Trump a également annoncé que son envoyé spécial, Steve Whitkoff, se rendrait en Russie après avoir terminé sa mission au Moyen-Orient, dans une démarche qui pourrait ouvrir une nouvelle voie de communication avec le Kremlin. Il est à noter que Whitkoff a déjà rencontré Poutine à plusieurs reprises.
Trump avait donné à la Russie jusqu'au 8 août pour mettre fin aux combats en Ukraine, menaçant d'imposer de sévères sanctions économiques en cas de non-respect. La Maison Blanche envisage également d'imposer des "sanctions secondaires" ciblant les pays achetant du pétrole russe, dans une tentative de "tarir la principale source de financement de la machine de guerre russe".
Cela survient malgré le fait que Trump, après son retour à la présidence en janvier, s'est dit prêt à négocier avec Poutine et a critiqué l'aide militaire massive fournie par l'administration Joe Biden à l'Ukraine. Cependant, il a exprimé plus tard sa "déception" face au refus de Poutine de respecter le cessez-le-feu demandé par Kiev et Washington.
