Joseph Aoun : Progrès lent dans les négociations sur les armes du Hezbollah

Dans une déclaration importante, le président libanais Joseph Aoun a révélé hier, vendredi, qu'il avait eu des contacts directs avec le Hezbollah dans le but de parvenir à une solution concernant le dossier des armes du parti, notant que les négociations avancent lentement malgré tout.

Cela est survenu lors de sa réception d'une délégation du Club de la presse au palais de Baabda, où Aoun a confirmé qu'il y avait une réponse positive aux idées proposées pour résoudre ce problème délicat, soulignant la nécessité de traiter la question de manière objective et rationnelle, car "personne ne veut la guerre, et personne ne peut en supporter les conséquences".

En ce qui concerne la situation sécuritaire dans le sud du Liban, le président Aoun a expliqué que l'armée libanaise est déployée dans toutes les régions, à l'exception de celles toujours occupées par Israël, ce qui entrave le déploiement complet de l'armée.

En ce qui concerne les demandes libanaises présentées à l'envoyé américain Tom Barrack, Aoun a affirmé que le Liban attend une réponse à la proposition, qui comprend une demande claire pour qu'Israël respecte l'accord de cessez-le-feu et se retire des cinq collines.

Il a souligné que "lorsque les agences de sécurité et la volonté politique convergent vers un objectif commun, le Liban n'a rien à craindre", confirmant que l'armée et les forces de sécurité continuent leur travail de lutte contre le terrorisme, et mettant en garde contre les fausses nouvelles visant à semer la confusion.

En ce qui concerne la lutte contre la corruption, le président Aoun a souligné son soutien total à la justice pour ouvrir tout dossier de corruption, indépendamment des affiliations sectaires ou partisanes, notant que les dossiers ouverts incluent des personnes de différentes confessions et appartenances, et affirmant qu'il continuera à travailler jusqu'au bout.

Aoun a ajouté qu'il y a eu des réalisations positives depuis février dernier, notamment la formation du gouvernement, la nomination du gouverneur de la Banque du Liban, des chefs des agences de sécurité, et des élections municipales, soulignant l'importance de rétablir les relations libanaises avec les pays arabes à leur juste mesure.

Le président libanais a catégoriquement nié les rumeurs de confrontations à Hermel entre l'armée libanaise et les Syriens, précisant qu'il avait contacté le commandant de l'armée pour vérifier l'information, qui s'est avérée fausse.