L'histoire de la Jordano-Libanaise Lina Sawwan avec la femme de son père domine les plateformes de médias sociaux.

La Jordanienne Lina Salloum (28 ans), actuellement résidente en Californie, a suscité une large controverse sur les réseaux sociaux après avoir publié une série de vidéos sur son compte TikTok sous le hashtag #عن_العهر_أتحدث.
Salloum a révélé à travers ces vidéos avoir subi ce qu'elle a décrit comme "des années de torture physique et mentale" de la part de la femme de son père, Najah Bani Hamad.
Dans l'une des vidéos, Salloum a déclaré : "J'étais battue quotidiennement, et le jour du décès de mon père, elle m'a frappée violemment au point que mon sang coulait de ma tête, mais elle a refusé de m'emmener à l'hôpital pour ne pas laisser de traces visibles des coups".
Elle a ajouté : "Elle me forçait à boire de l'huile de ricin malgré mes maux de gorge, ce qui m'a causé une douleur intense pendant plusieurs jours".
Selon les détails fournis par Salloum, ses souffrances ont commencé après le mariage de son père avec Najah Bani Hamad alors qu'elle avait sept ans. Elle a déclaré : "Ma deuxième mère s'est mariée avec mon père quand j'avais 7 ans, et depuis ce jour-là, je n'ai pas connu l'enfance. Elle m'empêchait de manger avec la famille et me faisait dormir dans une chambre séparée de ses enfants".
Salloum a expliqué que sa décision de partager ces détails était basée sur les conseils de son thérapeute, affirmant : "Mon médecin m'a conseillé de parler ouvertement de ce que j'ai vécu comme partie du processus de guérison. Ce n'est pas une vengeance personnelle, mais une tentative de guérir des séquelles de 20 ans de violence".
D'autre part, il n'y a eu aucune réaction officielle de Najah Bani Hamad jusqu'à présent, et elle n'a pas de comptes vérifiés sur les réseaux sociaux, ce qui soulève des questions sur sa position face à ces accusations.
Il est à noter que les vidéos de Salloum ont atteint des millions de vues en seulement 72 heures après leur publication, et le hashtag #عن_العهر_أتحدث a dominé la liste des sujets les plus discutés sur Twitter en Jordanie pendant trois jours consécutifs.
L'Association jordanienne pour la protection de la famille a commenté l'affaire en déclarant : "Nous suivons cette affaire avec un grand intérêt, et encourageons toute personne victime de violence familiale à contacter nos lignes d'assistance pour signaler de tels cas".