James Jeffrey, l'ancien envoyé américain en Syrie, a confirmé que l'administration du président américain Donald Trump déploie des efforts intensifs pour mettre en œuvre la décision de lever les sanctions américaines contre la Syrie, y compris celles prévues dans la "Loi César", soulignant que ces sanctions ne sont "plus en vigueur à l'heure actuelle".
Lors d'une interview, Jeffrey a expliqué que la Syrie bénéficie d'un large soutien international, notamment des États-Unis, de la Turquie, des pays arabes et des Nations Unies, ce qui la place dans une position favorable pour construire un État uni, stable et prospère.
Il a ajouté que Trump considère le soutien à la Syrie comme un élément clé pour assurer la sécurité et la stabilité de la région, ainsi qu'une opportunité de réduire l'influence iranienne et ses tentacules dans la région, soulignant que le peuple syrien a beaucoup souffert ces dernières années et que l'administration américaine travaille à lever progressivement les sanctions, sans intention de les réimposer actuellement.
Jeffrey s'est dit satisfait de la manière dont le président syrien, Ahmad Chara, gère les affaires nationales malgré les défis majeurs.
Cela intervient après la signature par le président Trump, lundi dernier, d'un décret mettant fin au programme de sanctions imposées à la Syrie, en mettant fin à l'"état d'urgence nationale" décrété par Washington à Damas depuis 2004, et en annulant cinq ordres exécutifs clés visant des entités vitales, notamment la Banque centrale syrienne.