Jaja: "Il est trop tôt pour juger du projet de gouvernement de transition d'Ahmad al-Shara en Syrie."

Geagea a précisé que "les déclarations d'Ahmad al-Shara sont bonnes, mais comment l'exécution se déroulera-t-elle sur le terrain ? Nous devons attendre pour voir", ajoutant que "les conditions actuelles en Syrie ne permettent pas de rendre des jugements définitifs et nous ne pouvons pas nous fier à la situation actuelle, car le pays souffre encore d'un grand désordre sur le terrain".
Il a indiqué que "les entités qui ont mené des attaques près de la frontière libanaise ces dernières semaines ne sont ni du Front al-Nosra ni des Ahrar al-Sham, mais des milices disparates", ajoutant que "ce qui s'est passé sur la côte était également l'œuvre de milices, car la Syrie est maintenant peuplée de milices de tous horizons".
Le politicien libanais a affirmé qu'"il faut donner un peu de temps aux choses pour qu'elles prennent leur cours, afin que nous puissions voir clairement si Ahmad al-Shara dit ce qu'il veut dire, ou si ses déclarations ne sont que des paroles marketing".
Concernant la possibilité de construire des relations égalitaires et naturelles entre le Liban et la Syrie, Geagea a estimé que l'opportunité existe, mais qu'elle est conditionnée par des changements internes dans les deux pays, précisant que "l'opportunité dépendra de l'évolution de la situation en Syrie, mais aussi, du côté libanais, il doit y avoir une autorité réelle et sérieuse".
Geagea a rappelé que "la situation à l'intérieur de la Syrie reste encore instable jusqu'à présent".