Déclaration finale israélienne révélant l'ampleur des destructions lors de ses opérations contre l'Iran

L'armée israélienne a annoncé aujourd'hui, vendredi 27 juin, dans une déclaration finale publiée par le porte-parole officiel Avichay Adraee sur la plateforme "X", que son opération militaire contre l'Iran, appelée "l'Ascension de l'Assad", qui a duré 12 jours, a causé des "dommages importants" à trois installations nucléaires principales en Iran, et a détruit des milliers de centrifugeuses.
La déclaration a confirmé la destruction de centres de recherche liés au programme nucléaire iranien, ainsi que l'élimination de 11 scientifiques nucléaires éminents. Elle a également mentionné la destruction d'environ 50% du stock de missiles de l'Iran, de 15 avions, et la ciblage de 6 aéroports.
De son côté, les États-Unis ont mené des attaques séparées tôt dimanche dernier contre des installations nucléaires iraniennes en utilisant des bombardiers transportant plus de 12 bombes pénétrantes. Des rapports médiatiques américains ont fait état d'une évaluation secrète de l'Agence de renseignement de la Défense indiquant que ces frappes ont "entravé le programme nucléaire iranien pendant quelques mois", sans le détruire complètement.
La Maison Blanche a affirmé jeudi le succès des frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens et a critiqué les médias pour avoir remis en question les résultats. Le secrétaire à la Défense américain, Mark Esper, a déclaré : "Le président Trump a créé les conditions pour mettre fin à la guerre, éliminer ou détruire les capacités nucléaires de l'Iran".
De son côté, le président américain Donald Trump a qualifié l'opération de "succès militaire brillant", confirmant dans un post sur "Truth Social" que l'Iran "n'a pas pu déplacer de matières nucléaires, y compris de l'uranium enrichi, avant les frappes". Il a ajouté : "Rien n'a été sorti de l'installation car cela aurait pris beaucoup de temps et aurait été très dangereux".
Téhéran a annoncé avoir remporté une "victoire" dans la guerre, après que ses missiles ont tué 28 personnes en Israël, selon des chiffres officiels. Le ministère de la Santé iranien a quant à lui signalé la mort d'au moins 627 civils en raison des frappes israéliennes.
Les affrontements, qui ont débuté le 13 juin, ont vu Israël lancer une campagne aérienne sans précédent contre des sites nucléaires, des scientifiques et des dirigeants militaires, dans une escalade considérée comme la plus violente entre les deux pays depuis des décennies de guerres de l'ombre. La crise s'est terminée par l'annonce d'un cessez-le-feu, malgré les divergences dans les déclarations sur les résultats des frappes.
Il convient de noter que l'opération américaine a impliqué la participation de 125 avions, dont des bombardiers furtifs et des sous-marins lanceurs de missiles guidés, tandis que les frappes israéliennes ont tenté de "mettre fin au programme nucléaire" que l'Iran prétend être à des fins civiles, tandis que Washington et d'autres pays l'accusent de chercher à posséder des armes nucléaires.